Ottawa (Ontario) – L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a fait la déclaration suivante sur la dissimulation par Justin Trudeau de l’ingérence de Pékin :

« Justin Trudeau ment lorsqu’il accuse les conservateurs de bloquer le consensus sur une enquête publique sur l’ingérence de Pékin.

« Tout d’abord, et c’est le plus évident, il a le pouvoir d’ouvrir une enquête publique quand il le souhaite, et il est donc légalement impossible pour les conservateurs de la bloquer.

« Deuxièmement, depuis le 10 juin, il y a près de quatre semaines, lorsque les libéraux ont finalement déclaré qu’ils cesseraient de s’opposer à une enquête publique, nous avons entamé des discussions avec tous les partis politiques. Nous avons dit au ministre de Trudeau que nous avions des noms, des conditions et des délais que nous étions heureux de partager.

« Vendredi dernier, le 30 juin, la dernière proposition de mandat a été discutée. Il a été convenu que nous nous rencontrerions à nouveau en début de semaine pour confirmer la formulation finale. Les conservateurs ont demandé tous les jours cette semaine de se rencontrer pour confirmer une entente, mais ni Dominic LeBlanc ni son bureau n’ont répondu au téléphone ou à un courriel au cours des cinq jours qui se sont écoulés depuis vendredi. Ils n’ont pas non plus fourni le texte final qui a été discuté.

« Puis hier, le bureau du ministre LeBlanc a fourni la preuve que le premier ministre mentait. Un courriel du bureau du ministre LeBlanc a été envoyé au bureau du leader à la chambre conservateur nous demandant d’attendre plus longtemps, parce qu’ils n’ont toujours pas de réponse sur la question de savoir s’il faut procéder avec l’enquête qui a été discutée avec les partis. Vous trouverez ci-joint une capture d’écran qui en témoigne.

« Les conservateurs sont assis à côté de leurs téléphones en attendant la décision du premier ministre. Mentir, retarder et blâmer les autres n’y changera rien. C’est lui, et lui seul, qui a le pouvoir d’ouvrir une enquête. Qu’il le fasse aujourd’hui. »

Courriel du cabinet du ministre LeBlanc envoyé à un membre du personnel du cabinet du député Scheer.