Ottawa (Ontario) – Avec la reprise des travaux à la Chambre, les conservateurs ont dominé la semaine, demandant des comptes aux libéraux et luttant pour rendre le Canada à nouveau abordable et sécuritaire. Le député Roman Baber a lancé la semaine en déposant le projet de loi C-257, qui crée une nouvelle infraction pénale – la promotion délibérée d’un groupe terroriste ou d’une activité terroriste – passible d’une peine maximale de cinq ans d’emprisonnement.

Jamie Schmale, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de Relations Couronne-Autochtones, a présenté le projet de loi S-228, qui définit clairement et criminalise la stérilisation forcée dans le Code criminel afin de garantir qu’aucune personne ne soit jamais soumise à cette procédure sans son consentement.

Le chef conservateur Pierre Poilievre a demandé la tenue d’un débat d’urgence sur l’extorsion, et Frank Caputo, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de la Sécurité publique, l’honorable Tim Uppal, chef adjoint du Parti conservateur, et Arpan Khanna, président national de la sensibilisation du Parti conservateur, ont dénoncé l’incapacité des libéraux à lutter contre le fléau de l’extorsion, qui a augmenté de 330 % au Canada depuis leur arrivée au pouvoir. Les conservateurs ont de nouveau invité les libéraux à se joindre à eux pour modifier les lois d’arrestation et de remise en liberté et rétablir la sécurité dans nos communautés.

Les Canadiens, qui avaient l’impression que le coût de leur panier d’épicerie augmentait considérablement, ont vu leurs craintes confirmées : Statistique Canada a confirmé que les aliments ont augmenté de 3,4 % d’une année à l’autre. Le prix du poulet frais ou congelé a augmenté de 6,2 %, tandis que celui des fruits de mer et autres produits de la mer a augmenté de 8 %. Le prix de la viande a grimpé en flèche de 8,4 % et celui du bœuf frais et congelé a augmenté de 16,8 %, ce qui est stupéfiant. Le prix de la préparation pour nourrissons a également augmenté de 5,9 % par rapport à l’année dernière, la situation devenant si désespérée qu’il est devenu « l’un des produits alimentaires les plus volés au Canada ».

Cela a un impact réel, comme le rapporte le laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie : « L’alimentation continue de dominer les préoccupations financières des ménages à travers le Canada, quatre répondants sur cinq la citant comme leur principale source de pression financière. » Les coûts sont devenus si élevés que plus d’un quart des Canadiens déclarent être en situation d’insécurité alimentaire et doivent puiser dans leurs économies ou emprunter de l’argent pour acheter de la nourriture.

La situation n’était pas meilleure dans le secteur du logement, la société immobilière de Mark Carney ayant signalé une chute de 17 % du taux annuel désaisonnalisé des mises en chantier en octobre. Les derniers chiffres montrent que les mises en chantier ont chuté à moins de la moitié de l’objectif de construction des libéraux, le Canada construisant plus de logements par an dans les années 1970 qu’aujourd’hui.

Alors que Mark Carney continue de manquer à ses engagements, l’honorable Michelle Rempel Garner, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, a annoncé un ensemble complet d’amendements au projet de loi C-12, la loi des libéraux sur la sécurité frontalière. Ces amendements vont contribuer à réparer le système d’asile défaillant et à renforcer la sécurité frontalière afin de rétablir l’ordre, l’équité et la confiance du public dans le système d’immigration canadien défaillant.

Au Comité de la santé, les ministres de l’Immigration et de la Santé de Mark Carney n’ont fourni aucune preuve qu’ils avaient tenu compte de la capacité du système de santé canadien avant de fixer les niveaux d’immigration. La ministre de l’Immigration a même ri lorsqu’on lui a demandé combien de patients supplémentaires notre système de santé pouvait prendre en charge, alors que les médecins ont témoigné que ses politiques d’immigration avaient un impact direct sur l’accès aux soins.

À la suite de leur témoignage désastreux, les conservateurs ont voté pour obliger la vérificatrice générale et le directeur parlementaire du budget à ouvrir des enquêtes sur le Programme fédéral de santé intérimaire. Ce programme couvre des prestations supplémentaires auxquelles de nombreux Canadiens n’ont pas accès, et dont les coûts ont explosé sous les libéraux, passant de 66 millions de dollars en 2016 à plus de 821 millions de dollars l’année dernière.

Enfin, les conservateurs ont interrogé Marc-André Blanchard, chef de cabinet du premier ministre, et Michael Sabia, greffier du Conseil privé, sur les conflits d’intérêts de Mark Carney. Ils ont admis ne pas connaître tous les investissements de Brookfield, ce qui signifie qu’ils ne peuvent pas empêcher complètement le premier ministre d’utiliser ses fonctions pour s’enrichir. Michael Sabia a clairement indiqué au comité qu’il ne pouvait pas faire son travail sans vendre ses actions dans Brookfield. Pourtant, Mark Carney a refusé de faire de même.

Après une nouvelle semaine passée à demander des comptes aux libéraux pour leurs échecs, il n’a jamais été aussi clair que les Canadiens ne peuvent pas se permettre Mark Carney. C’est pourquoi les conservateurs ont continué à proposer des solutions concrètes qui vont permettre de rétablir une vie abordable dans des rues sécuritaires protégées par des frontières solides.