Il est temps d’emprisonner les récidivistes violents, plutôt que de leur accorder une libération sous caution.

Woodbridge (Ontario) – Aujourd’hui, l’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, et Arpan Khanna, député d’Oxford et président national de la sensibilisation du Parti conservateur, ont annoncé qu’ils présenteraient la Loi sur la prison, pas la liberté sous caution afin de mettre fin à la vague de criminalité causée par les libéraux et de mettre la sécurité publique d’abord.

Sous le régime libéral, nos villes ont été envahies par des criminels libérés à maintes reprises en raison de lois laxistes en matière de libération sous caution. Les conséquences de leurs politiques irresponsables sont bien réelles : les crimes violents ont augmenté de 55 %, les crimes commis avec des armes à feu ont augmenté de 130 % et les extorsions ont grimpé en flèche de 330 % à travers le Canada.

« Les Canadiens méritent d’être en sécurité partout et en tout temps dans ce pays », a déclaré Poilievre. « Si Mark Carney souhaite réellement rétablir la paix dans nos communautés, il doit soutenir cette loi et abroger les lois désastreuses de son parti en matière de libération sous caution. »

En 2019, David Lametti, aujourd’hui bras droit de Carney, a fait adopter la loi C-75, qui oblige les juges à libérer les criminels « à la première occasion raisonnable et aux conditions les moins sévères possibles dans les circonstances ». Le résultat était prévisible : des criminels violents et récidivistes ont été remis en liberté. 

Les tragédies récentes en montrent le coût :

  • Bailey McCourt, une jeune mère, assassinée par son ex-mari quelques heures seulement après sa libération sous caution pour voies de fait et menaces.
  • Tyrone Simard, libéré sous caution pour agression armée, a commis une attaque au couteau qui a tué sa sœur et blessé sept autres personnes.
  • Daniel Senecal, condamné pour agression sexuelle, a été libéré à nouveau, puis accusé d’avoir agressé sexuellement un enfant de trois ans.

C’est pourquoi les premiers ministres provinciaux et les procureurs généraux de l’Ontario, de la Colombie-Britannique, du Manitoba, de la Saskatchewan et de l’Alberta, ainsi que des associations de policiers de tout le pays, ont demandé la fin de cette politique de libération sous caution souple. Carney devrait écouter les gouvernements provinciaux et les policiers sur le terrain qui sont confrontés à cette crise de la criminalité.

Si les libéraux ne prennent pas de mesures pour protéger les Canadiens, les conservateurs le feront. Cet automne, le député Arpan Khanna présentera la Loi sur la prison, pas la liberté sous caution afin de renforcer la sécurité publique et de rééquilibrer notre système judiciaire pour mettre les citoyens respectueux de la loi d’abord.

« Les libéraux ont eux-mêmes créé cette crise de la criminalité, avec leurs politiques d’arrestation et de remise en liberté », a ajouté Khanna. « Les conservateurs offrent à Carney la possibilité de faire ce qui est juste et de faire pencher la balance de la justice en faveur des Canadiens respectueux de la loi. » 

La loi des conservateurs va :

  1. Abroger et remplacer le « principe de modération » des libéraux par une directive visant à faire de la protection et de la sécurité du public la considération principale.
  2. Introduire une nouvelle catégorie « infractions graves » avec des conditions de libération sous caution à charge inversée pour les accusations liées aux armes à feu, aux crimes sexuels, aux enlèvements, à la traite des personnes, aux cambriolages, aux vols qualifiés, à l’extorsion, aux incendies criminels et aux agressions.
  3. Renforcer les lois sur la mise en liberté sous caution en obligeant les juges à tenir compte de l’ensemble des antécédents criminels de l’accusé, empêcher toute personne condamnée pour une infraction grave au cours des dix dernières années alors qu’elle était en liberté sous caution et accusée d’une infraction grave d’obtenir une mise en liberté sous caution, et renforcer la norme d’évaluation des risques, qui passera de « probabilité marquée » à « raisonnablement prévisible ».
  4. Interdire à toute personne condamnée pour un acte criminel d’agir en tant que garant (qui veille au respect des conditions de mise en liberté sous caution), exiger des juges qu’ils appliquent les conditions de mise en liberté sous caution aux garants et exiger des non-résidents qu’ils remettent leur passeport sur demande.

« Nous, la famille de Bailey McCourt, soutenons cette loi, car elle renforce le système de mise en liberté sous caution du Canada en garantissant que la sécurité publique est prioritaire dans les décisions relatives à la mise en liberté provisoire », a déclaré Debbie Henderson, porte-parole de la famille et tante de Bailey McCourt. « En s’attaquant aux récidivistes et aux auteurs de crimes violents, elle comble des lacunes critiques qui ont trop souvent mis nos communautés et nos victimes en danger. Ces modifications constituent une étape nécessaire vers une plus grande responsabilité, une meilleure protection et une plus grande confiance dans notre système judiciaire. »

Les Canadiens méritent un système judiciaire qui les protège, et non un système qui protège les récidivistes violents. Carney a promis de renforcer les lois sur la mise en liberté sous caution. Les conservateurs veilleront à ce qu’il tienne ses promesses et présenteront un projet de loi qui rétablira l’équilibre, protégera les victimes et mettra la sécurité publique d’abord.