Saguenay (Québec) — L’honorable Pierre Poilievre, chef de l’opposition et du Parti conservateur du Canada, se tient aux côtés des travailleurs de l’industrie forestière en s’opposant à l’imposition d’un décret ministériel par le gouvernement Trudeau visant à bloquer l’exploitation de plusieurs milliers de kilomètres carrés de forêts québécoises aux fins de la protection du caribou forestier.

« La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean sera lourdement frappée si le ministre de l’Environnement décide d’aller de l’avant avec le décret qu’il a proposé. Justin Trudeau s’attaque directement aux emplois de la région, » a affirmé M. Poilievre.

« L’industrie forestière est un des piliers de la région. Le décret libéral pourrait mettre fin à environ 1600 emplois directs et indirects dans le secteur, affaiblissant ainsi toute la chaîne de transformation. On parle de chèques de paie qui permettent à des travailleurs de mettre de la nourriture sur la table pour leur famille et qui font déjà face à l’inflation de Justin Trudeau. Et là, les libéraux leur disent qu’ils vont perdre leur emploi. Ça n’a pas de bon sens, » a dit M. Poilievre.

« La prospérité du Saguenay–Lac-Saint-Jean dépend de l’exploitation responsable de ses ressources naturelles. Justin Trudeau en est un obstacle. En 8 ans, il n’a pas réussi à négocier une nouvelle entente avec les Américains sur le bois d’œuvre, ce que le gouvernement Harper a fait dans sa première année au pouvoir. Il s’est opposé au projet GNL Québec qui aurait créé des milliers d’emplois en région. Maintenant il s’attaque à l’industrie forestière. »

« Comme premier ministre, j’annulerai ce décret. Je vais travailler avec le gouvernement du Québec et les entreprises du Saguenay–Lac-Saint-Jean afin de protéger l’environnement et les emplois. Il est tout à fait possible de faire les deux et d’encourager des projets porteurs pour la région. Ramenons le gros bon sens. Protégeons nos emplois. » Le gouvernement du Québec s’apprête à déposer son plan de protection du caribou forestier d’ici juin 2023. D’ici là, le gouvernement fédéral ne devrait pas empiéter sur les décisions provinciales. Il relève alors du respect des champs de compétence des provinces.