Le plan ambitieux du logement de Poilievre prévoit la construction de 2,3 millions de nouveaux logements pour les Canadiens au cours des cinq prochaines années, afin de rétablir la promesse du Canada.
Scarborough (Ontario) – Le chef conservateur Pierre Poilievre a annoncé aujourd’hui que son nouveau gouvernement conservateur bâtirait 2,3 millions de logements au cours des cinq prochaines années. Et contrairement à Mark Carney, qui a suivi le vieux manuel de Trudeau et a sorti un chiffre comme par magie, Poilievre a un vrai plan pour y arriver. Le plan de Poilievre va éliminer les barrières bureaucratiques pour accélérer la construction, réduire les taxes sur la construction et diminuer les coûts, et libérer des terrains fédéraux afin de bâtir des logements.
« Pendant la décennie perdue des libéraux, le rêve d’accéder à la propriété a disparu pour trop de Canadiens. Les prix des logements ont doublé et il faut maintenant 25 ans pour économiser une mise de fonds », a déclaré Poilievre. « J’ai un plan pour bâtir les logements dont les Canadiens ont besoin et restaurer la promesse du Canada. Nous allons éliminer les barrières bureaucratiques, réduire les taxes sur la construction de logements et vendre des terrains fédéraux pour bâtir 2,3 millions de logements au cours des cinq prochaines années. »
Le logement n’a jamais été aussi inabordable depuis plus de 40 ans. Aujourd’hui, le Canada connaît la pire inflation immobilière de tous les pays du G7. Les jeunes sont contraints de louer, sauf que les loyers ont aussi doublé.
Depuis 2015, le gouvernement libéral a mis en place des programmes gouvernementaux coûteux qui créent de la bureaucratie, et non des logements. En conséquence, le Canada a le deuxième délai d’approbation des permis de construction le plus lent parmi les 35 pays mesurés par l’OCDE. Et par rapport aux États-Unis, les délais d’approbation au Canada sont trois fois plus longs. Le plan de Poilievre pour remédier à cette situation prévoit de :
- Récompenser les villes qui augmentent la construction de logements de plus de 15 % par année en leur accordant un financement fédéral supplémentaire, tout en réduisant proportionnellement le financement des infrastructures pour les villes qui n’atteignent pas leurs objectifs.
- Exiger des villes qu’elles autorisent la construction de logements à haute densité autour des stations de transport en commun financées par le fédéral, comme condition à l’obtention de ce financement.
- Exiger des villes qu’elles autorisent au préalable la construction de logements afin d’obtenir des fonds fédéraux pour les routes, les ponts et les transports en commun connexes.
Dans les plus grandes provinces du Canada, les taxes gouvernementales représentent désormais plus de 30 % du coût d’un logement neuf. Les libéraux ont donné des milliards aux villes sans leur imposer de réduire les taxes sur le logement. En conséquence, de nombreuses villes ont accepté les fonds libéraux et ont augmenté les taxes. Les conservateurs élimineront les taxes sur la construction de logements afin de bâtir davantage et de réduire les coûts. Nous allons :
- Éliminer la TPS sur les logements neufs de moins de 1,3 million de dollars, ce qui permettra aux Canadiens d’économiser 65 000 dollars sur le prix d’un logement neuf.
- Inciter les municipalités à réduire les taxes sur la construction en leur remboursant 50 % de chaque dollar dépensé, jusqu’à concurrence de 50 000 dollars, pour les nouveaux acheteurs.
- Éliminer la TPS sur la construction de logements locatifs neufs afin de construire des milliers de logements locatifs abordables.
Après trois mandats libéraux, le gouvernement libéral n’a désigné que 90 propriétés fédérales à convertir en logements, alors que le Globe and Mail a réussi à identifier des centaines de sites inutilisés ou sous-utilisés qui pourraient permettre de créer 288 000 logements supplémentaires. Le gouvernement fédéral possède plus de 11 000 propriétés fédérales, dont beaucoup sont situées dans des emplacements urbains de choix, à proximité des transports en commun et des lieux de travail. Un gouvernement conservateur vendra ces terrains fédéraux dans les villes à des promoteurs qui construiront rapidement des logements abordables. Nous allons :
- Identifier 15 % des terrains et des bâtiments fédéraux à vendre dans les villes dans les 100 premiers jours d’un nouveau gouvernement conservateur.
- Travailler avec les municipalités pour pré-zoner ces terrains afin que les constructeurs puissent débuter les travaux immédiatement.
- Donner la priorité aux constructeurs qui bâtiront des logements abordables, en particulier pour les jeunes Canadiens qui n’ont pas les moyens d’acheter un logement à cause des libéraux.
Poilievre a également promis que son gouvernement révisera le Code canadien du bâtiment devenu inapplicable. Après trois mandats libéraux, le Code modèle national du bâtiment du Canada a gonflé pour atteindre plus de 1 500 pages, remplies de règles coûteuses et excessives qui contribuent peu à améliorer la sécurité, mais qui augmentent considérablement les coûts. Cette bureaucratie a paralysé la construction résidentielle et provoqué l’effondrement des mises en chantier. Pour remédier à cette situation, les conservateurs prendront les mesures suivantes :
- Simplifier le Code national du bâtiment afin de rendre la construction de logements sûrs plus abordable, tout en offrant une flexibilité maximale pour les nouveaux matériaux et les nouvelles méthodes de construction.
- Réduire la paperasse pour les constructeurs et les ouvriers, en collaborant avec les provinces pour harmoniser les règlements du code du bâtiment.
Ce plan repose sur des chiffres réels et des réformes réalisables.
Le Canada a commencé la construction de 245 000 logements en 2024. Un gouvernement Poilievre en ajoutera 36 000 chaque année en éliminant la TPS sur les logements neufs de moins de 1,3 million de dollars, et 25 000 autres en encourageant les villes à réduire les redevances d’aménagement, pour un total de 306 000 logements la première année.
Nous lierons les fonds destinés aux infrastructures aux villes qui autoriseront 15 % de logements supplémentaires par an. Plus il y aura de constructions, plus il y aura de fonds ; moins il y aura de constructions, moins il y aura de fonds. Nous débloquerons également au moins 288 000 nouveaux logements en vendant des terrains fédéraux, selon les estimations du Globe and Mail, qui n’a examiné qu’une partie des sites fédéraux. Cela représente au total plus de 2,3 millions de logements construits en cinq ans.
« Les Canadiens ont un choix à faire lors de cette élection », a déclaré Poilievre. « Un quatrième mandat libéral où Mark Carney continuera de bloquer la construction de logements avec de la paperasse et des taxes exorbitantes. Ou un nouveau gouvernement conservateur qui met les Canadiens qui travaillent fort d’abord, pour faire changement; qui libère les terrains fédéraux, réduit la paperasse administrative, diminue les taxes et bâtit davantage. »