Ottawa (Ontario) – Aujourd’hui, l’honorable Michelle Rempel Garner, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Immigration, a fait la déclaration suivante au sujet d’un amendement supplémentaire au projet de loi C-12, qui empêcherait les libéraux d’utiliser les pouvoirs extraordinaires prévus à la partie 7 pour modifier, prolonger ou annuler des visas ou des cartes de résident permanent afin de prolonger en masse les visas de travail temporaires :
« Au cours du débat sur le projet de loi C-12, les hauts fonctionnaires n’ont pas été en mesure de fournir des exemples concrets de la manière dont ils comptaient utiliser les pouvoirs extraordinaires prévus à la partie 7 du projet de loi. C’est pourquoi les conservateurs ont réussi à modifier la législation afin d’inclure l’obligation pour les libéraux de rendre compte au Parlement de la manière dont ils utilisent ces pouvoirs, pour le ministre de se présenter devant le comité lorsqu’ils sont utilisés, et de préciser que ces pouvoirs ne peuvent être utilisés pour convertir en masse des résidents temporaires en résidents permanents.
« Statistique Canada a révélé que les libéraux ont omis pas moins de 38 % des résidents temporaires lors de leur dernier recensement. Cela s’ajoute à un article publié plus tôt cet automne, qui décrivait comment plus d’un million de résidents temporaires ont des visas qui sont en voie d’expiration.
« Au printemps dernier, les libéraux ont admis qu’ils n’avaient aucun plan pour faire partir ces non-citoyens une fois leur visa expiré. Pendant des mois, ils ont résisté aux efforts des conservateurs pour divulguer les informations sur les entrées et les sorties, soulevant des questions sur l’exactitude des données de sortie. Pire encore, le Comité de l’immigration a commencé à enquêter sur les efforts des libéraux pour accélérer les naturalisations et influencer le résultat du référendum de 1995 au Québec.
« Ces enjeux, combinés au manque de clarté des hauts fonctionnaires quant à la manière dont ils comptent utiliser les pouvoirs prévus dans la partie 7 du projet de loi C-12, ont conduit les conservateurs à annoncer un amendement au projet de loi, qui empêcherait les libéraux d’utiliser ces pouvoirs pour prolonger en masse tous les types de visas de résident temporaire.
« Les Canadiens doivent avoir la certitude que ceux qui sont censés quitter le Canada le feront. Il en va de même pour les provinces, dont les hôpitaux et les salles de classe sont soumis à une pression extrême après une décennie d’immigration massive sous le gouvernement libéral.
« Si les libéraux n’ont pas l’intention d’utiliser les pouvoirs prévus dans le projet de loi C-12 pour prolonger de manière imprudente les visas de résident temporaire, ils appuieront cet amendement aujourd’hui. »