Les conservateurs exigent que les libéraux présentent un budget abordable pour un Canada abordable.
Ottawa (Ontario) – Aujourd’hui, l’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a envoyé une lettre au premier ministre Carney pour demander au gouvernement libéral d’utiliser son budget tant attendu pour réduire les impôts et rendre la vie plus abordable pour les Canadiens :
Monsieur le premier ministre,
Après dix ans de gouvernement libéral, les Canadiens n’ont plus les moyens de vivre au Canada. Sous votre direction, notre pays est devenu un pays où les comptes bancaires et les réfrigérateurs sont vides.
Vous devez changer de cap et vous joindre aux conservateurs pour rétablir la promesse du Canada selon laquelle le travail acharné est récompensé, la nourriture et le logement sont abordables, les rues sont sécuritaires et notre économie est autosuffisante. Nous allons travailler avec tous les partis pour atteindre cet objectif. N’hésitez donc pas à nous voler nos idées, mais passez à l’action, ne vous contentez pas de belles paroles.
Les meilleures idées découlent des principes fondamentaux. Chaque dollar que votre gouvernement dépense provient des poches des Canadiens, sous forme d’impôts plus élevés et d’inflation. Plus vous dépensez, plus les choses coûtent cher. Le coût de votre gouvernement fait grimper le coût de la vie.
Ce n’est pas un hasard si, alors que le gouvernement libéral a doublé la dette, les coûts du logement et les files devant les banques alimentaires ont également doublé. Les déficits massifs liés à l’impression de monnaie ont fait grimper le coût de tout et ont plongé le Canada dans la pire inflation en 40 ans. C’est la taxe inflationniste des libéraux.
Vous êtes arrivé au pouvoir il y a sept mois en promettant d’être différent. Évaluons donc ce que vous avez promis à ce que vous avez fait :
Vous aviez promis de dépenser moins et d’investir plus. Depuis votre entrée en fonction, vous dépensez davantage (le déficit budgétaire a doublé) et investissez moins (47,6 milliards de dollars d’investissements nets ont été perdus).
Vous aviez promis de doubler la construction de logements. Aujourd’hui, votre agence immobilière annonce que la construction de logements baissera de 13 % au cours des trois prochaines années.
Vous aviez promis aux Canadiens qu’ils pourraient vous juger en fonction des prix à l’épicerie. Le verdict est tombé : l’inflation alimentaire au Canada est près du double de l’objectif de la Banque du Canada et les prix des produits alimentaires ont augmenté 48 % plus rapidement au Canada qu’aux États-Unis depuis que vous êtes devenu premier ministre. Les Canadiens se rendent plus de deux millions de fois par mois dans les banques alimentaires et Daily Bread Toronto estime à 4 millions le nombre de visites dans la région du Grand Toronto seulement pour cette année, un chiffre qui a presque doublé depuis 2023, ce qui prouve que le problème s’aggrave sous votre direction.
Vous aviez promis l’économie la plus dynamique du G7 et vous avez obtenu l’économie la plus en déclin du G7. En fait, ce graphique montre que parmi les 48 pays suivis par l’OCDE, le Canada devrait se classer au deuxième rang des pires performances en termes de croissance par habitant entre 2025 et 2030.
Vous avez conservé presque toutes les politiques économiques de Justin Trudeau. Maintenant, vous répétez ses promesses.
Vous affirmez que les déficits importants sont des investissements. C’est exactement ce que Justin Trudeau avait promis : que les déficits stimuleraient l’investissement et la croissance.
Le résultat a été la pire croissance par habitant du G7 et une baisse de plus de 10 % des investissements par travailleur. Faire des promesses sous de nouveaux slogans alors que vous présentez un 10e déficit budgétaire libéral consécutif ne changera en rien le résultat : plus de coûts et plus de dettes.
Votre propre directeur parlementaire du budget affirme que les intérêts sur la dette fédérale coûteront 55,3 milliards de dollars cette année. Cela signifie qu’avant qu’un seul dollar ne soit consacré aux soins de santé, au logement ou à d’autres services, le ménage moyen paiera plus de 3 300 dollars d’impôts cette année rien que pour couvrir les intérêts de votre dette fédérale.
Nous exigeons un budget abordable pour un Canada abordable. Plus précisément :
1. Supprimez les taxes cachées sur les paniers d’épicerie. Il existe au moins quatre taxes cachées sur les aliments qui empêchent les gens de faire leurs épiceries : la taxe carbone industrielle sur les engrais et le matériel agricole, votre taxe carbone standard de 17 cents par litre sur l’essence et le diesel, votre taxe d’un milliard de dollars sur les emballages alimentaires et votre taxe inflationniste.
2. Réduisez les taxes sur le travail, la construction de logements, les investissements et l’énergie, pour que la vie coûte moins cher et que nos travailleurs gagnent plus. Cela signifie réduire l’impôt sur le revenu, la taxe sur les gains en capital, la taxe carbone et les taxes sur la construction de logements.
3. Mettez fin à la taxe inflationniste : maintenez le déficit laissé par l’ancien premier ministre sous la barre des 42 milliards de dollars, en débloquant davantage de ressources et de revenus, et en réduisant les dépenses inutiles liées à la bureaucratie, aux consultants, aux aides aux entreprises, à l’aide étrangère et aux paiements aux faux demandeurs d’asile.
Les Canadiens en ont assez de vos promesses non tenues. Tous les budgets libéraux aboutissent au même résultat : hausse des prix, baisse des salaires et augmentation des factures. Après une décennie de dépenses irresponsables et d’endettement record de la part des libéraux, notre population en paie le prix. Nous n’avons pas besoin d’une autre leçon de la part de ceux qui ont provoqué cette crise. Nous avons besoin de résultats pour mettre les Canadiens d’abord.