Des emplois canadiens pour les travailleurs canadiens.

Mississauga (Ontario)  –  Aujourd’hui, l’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, et l’honorable Michelle Rempel Garner, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Immigration, ont annoncé leur plan pour lutter contre la crise du chômage provoquée par les libéraux en supprimant définitivement le programme des travailleurs étrangers temporaires (TET) et en mettant immédiatement fin à la délivrance de nouveaux permis.

« Le premier ministre Carney a dépassé ses cibles d’immigration déjà excessives et il est maintenant en voie de délivrer le plus grand nombre de permis de TET jamais enregistré en une seule année », a déclaré Poilievre. « Il est temps de prendre des mesures décisives pour protéger nos jeunes et nos travailleurs. »

« Sous le gouvernement libéral, trop d’entreprises comptent sur une main-d’œuvre étrangère bon marché, tandis que les Canadiens en paient le prix. Des données récentes montrent une hausse de 7,4 % des demandes d’assurance-emploi depuis l’entrée en fonction de Carney (504 110 en mars contre 541 430 en juin), tandis que près de 400 000 Canadiens sont à la recherche d’un emploi depuis plus de deux ans. Hors pandémie, il s’agit du taux de chômage de longue durée le plus élevé depuis février 1998

« L’emploi chez les jeunes est à son plus bas niveau en plus d’un quart de siècle (hors pandémie), tandis qu’un marché du travail saturé continue de faire baisser les salaires, même pour les personnes qui ont un emploi rémunéré. Des entreprises comme Tim Hortons, la chaîne de cafés autrefois très appréciée qui a donné un premier salaire à d’innombrables adolescents canadiens, ont embauché un nombre presque inimaginable de TET – 1 131 % de plus pour Tim Hortons en seulement quatre ans.  

« Nous comprenons pourquoi une méga-chaîne étrangère veut être avide, c’est bon pour ses profits, mais notre système d’immigration n’existe pas pour gonfler ses résultats financiers », a déclaré Poilievre. « C’est pourquoi le gouvernement devrait immédiatement cesser de délivrer de nouveaux permis de TET et mettre fin à ce programme qui fait baisser les salaires et vole des opportunités. »

« Il n’y a pas si longtemps, les jeunes Canadiens pouvaient acquérir des compétences essentielles dans des emplois de premier échelon, gagner suffisamment pour payer leurs études et se construire un avenir », a déclaré Rempel Garner. « En échange, les employeurs se constituaient une main-d’œuvre nationale qualifiée. Mais les libéraux ont rompu cet accord, ce qui a conduit à un chômage stupéfiant chez les jeunes et à des histoires déchirantes de diplômés envoyant des centaines de CV sans recevoir un seul retour. »

« Au cours de la dernière décennie, les TET ont vu leur nombre exploser pour atteindre près de 2 % de notre main-d’œuvre totale dans le secteur privé. L’impact est dramatique, étant donné que près des trois quarts de ces immigrants temporaires gagnent moins que le revenu médian et exercent une pression à la baisse sur les salaires.

« Cette situation survient alors que les Canadiens sont confrontés à une crise du chômage qui, selon la CIBC, atteint “des niveaux généralement observés uniquement en période de récession”. En juin 2009, au plus fort de la Grande Récession, 684 200 Ontariens étaient sans emploi, soit 16 300 de moins que les 700 500 recensés en juillet dernier.

« Pourtant, nous continuons à accueillir un nombre record de travailleurs étrangers, principalement peu qualifiés. Le gouvernement Carney a délivré 105 000 nouveaux permis de TET au cours des six premiers mois de 2025 seulement. Malgré un plafond promis de 82 000, les libéraux sont en voie de délivrer le plus grand nombre de permis de TET jamais enregistré.

« Alors que l’économie canadienne entre en récession, que la productivité atteint son niveau le plus bas et que l’intelligence artificielle perturbe le marché du travail, tout cela alors que nous sommes aux prises avec des crises du logement et des soins de santé, les jeunes Canadiens sont pris au piège », a ajouté Rempel Garner. « Ils ne peuvent pas acheter de maison ou fonder une famille sans un emploi bien rémunéré, mais ils ne peuvent pas obtenir ces emplois sans expérience, perdue à cause de la concurrence provenant de la main-d’œuvre étrangère temporaire. »

« Dans le cadre de ce plan urgent, le Programme des travailleurs étrangers temporaires serait définitivement aboli et remplacé par un programme distinct et autonome pour les emplois agricoles légitimement difficiles à pourvoir. Pour les régions où le taux de chômage est extrêmement faible, il y aura une période de transition de cinq ans au maximum pendant laquelle le programme sera progressivement supprimé, mais aucun nouveau permis ne sera délivré nulle part au Canada.

« Il est temps que les emplois canadiens reviennent aux travailleurs canadiens. Si Mark Carney souhaite réellement réparer le système d’immigration que son parti a détruit, il devrait immédiatement mettre en œuvre ces réformes. Les conservateurs se battront toujours pour protéger nos jeunes et tous les Canadiens contre les politiques irresponsables qui les privent d’emploi et réduisent leurs salaires.