Ottawa (Ontario) — John Barlow, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a fait la déclaration suivante au sujet des nouvelles données de Statistique Canada qui montrent une baisse marquée et inquiétante du revenu agricole en 2024 :

« Aujourd’hui, Statistique Canada a confirmé ce que les conservateurs savaient déjà : après plus de 10 ans de gouvernement libéral, l’agriculture devient économiquement non viable, la sécurité alimentaire est menacée et les agriculteurs canadiens perdent leur avantage concurrentiel mondial.

« Ce dernier rapport montre que le revenu net réalisé par les agriculteurs canadiens s’est effondré de 3,3 milliards de dollars en 2024, soit une baisse stupéfiante de 26 % et la plus forte baisse depuis 2018. Suivant une tendance similaire, les recettes monétaires agricoles ont diminué pour la première fois depuis 2010, enregistrant une baisse de 1,4 milliard de dollars.

« Parallèlement, les coûts d’exploitation totaux ont bondi de 2,7 % supplémentaires pour atteindre le montant écrasant de 78,5 milliards de dollars en un an. Les producteurs se sont endettés davantage, ce qui a fait grimper les frais d’intérêt, la dette agricole ayant augmenté de 14,1 % en 2024, soit la plus forte hausse annuelle depuis 1981.

« Le gouvernement de Mark Carney écrase les agriculteurs et les producteurs canadiens. L’inflation galopante, la flambée des coûts d’exploitation alimentée par la taxe carbone industrielle et le rétrécissement des marchés mondiaux poussent les familles agricoles au bord du gouffre. Pourtant, les libéraux refusent de supprimer leur nouvelle taxe sur les carburants, qui augmente les coûts pour les familles, les agriculteurs et les camionneurs jusqu’à 17 cents par litre.

« De plus, les libéraux ont annoncé dans leur budget une hausse de la taxe carbone industrielle, ce qui rend plus coûteux la production, le transport et la vente des aliments. Pour aggraver les choses, depuis six mois, les libéraux laissent les agriculteurs, les éleveurs et les producteurs canadiens assumer le coût de leurs échecs.

« Chaque fois que le premier ministre se rend à l’étranger, les tarifs et les barrières commerciales augmentent, pénalisant nos producteurs. Mark Carney, qui se décrit lui-même comme un maître négociateur, a abandonné les producteurs canadiens de canola, de pois, de bœuf et de fruits de mer, les laissant payer le prix de la hausse des tarifs. Il n’a pas réussi à mettre en place un commerce équitable et n’a rien fait pour remédier aux déficits commerciaux agricoles massifs avec des partenaires clés comme l’Union européenne et le Royaume-Uni.

« Les producteurs canadiens sont mis à l’écart, exclus et affaiblis par un gouvernement libéral qui a détruit la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable.

« Il ne s’agit pas seulement d’une question économique, mais d’une crise de la sécurité alimentaire. Lorsque les agriculteurs ne peuvent pas survivre, les Canadiens ne peuvent pas manger. Chaque acre perdu, chaque exploitation fermée, chaque hausse des tarifs et chaque marché perdu rend notre système alimentaire plus vulnérable. Les Canadiens se tournent vers les banques alimentaires en nombre record, quatre Canadiens sur cinq déclarant que l’alimentation est leur plus grande charge financière.

« Depuis trop longtemps, le gouvernement libéral ne comprend pas qu’un secteur agricole fort est la base d’un approvisionnement alimentaire sûr, durable et abordable.

« Contrairement aux libéraux de Mark Carney, les conservateurs se soucient des agriculteurs, des éleveurs et des producteurs canadiens et considèrent que la production alimentaire est la base de notre économie. Nous allons nous battre pour réduire les coûts, garantir un véritable accès au marché et conclure des accords commerciaux qui apportent des avantages concrets à notre secteur agricole.

« Fini les séances photo, les promesses vides et les barrières auto-imposées. Les agriculteurs canadiens nourrissent le monde et méritent un gouvernement qui les soutient, et non qui est contre eux. »