Ottawa (Ontario) – Alors que la dernière série de tarifs douaniers injustifiés imposés par les États-Unis vient à peine d’être annoncée, le gouvernement Carney a une fois de plus échoué à protéger les travailleurs canadiens.

Convoqués devant le Comité des transports de la Chambre des communes, les ministres libéraux Chrystia Freeland et Gregor Robertson ont refusé d’annuler le prêt scandaleux d’un milliard de dollars accordé par la Banque de l’infrastructure du Canada (BIC) pour aider BC Ferries à acheter quatre nouveaux navires à une entreprise publique du Parti communiste de Pékin. 

Pire encore, les ministres de Carney ont refusé d’expliquer pourquoi ils avaient induit les Canadiens en erreur après que Freeland eut tenté de dissimuler ce prêt infâme dans une lettre adressée à son homologue de la Colombie-Britannique. Pendant ce temps, Robertson a faussement déclaré que le gouvernement fédéral n’était pas au courant du prêt accordé aux constructeurs navals chinois et a affirmé avoir demandé à la BIC d’annuler le prêt, bien que le PDG Ehren Cory ait nié que cela se soit produit. Le ministre doit comparaître à nouveau devant le comité à l’automne pour avoir induit les Canadiens en erreur. 

Heureusement pour les Canadiens, l’audience d’aujourd’hui marque le début d’une enquête importante, et non la fin.

Avec le soutien de nos collègues de l’opposition, les députés conservateurs ont réussi à faire adopter une motion ordonnant que tous les documents et courriels du gouvernement relatifs à ce prêt scandaleux, y compris le contrat lui-même, soient remis au Comité des transports dans les prochaines semaines.

Le premier ministre Mark Carney a déclaré aujourd’hui que « nous pouvons nous donner plus qu’aucun gouvernement étranger ne pourra jamais nous prendre », mais ses propres ministres semblent préférer une entreprise étrangère à l’industrie canadienne. Notre pays mérite un gouvernement qui donne la priorité à la fabrication nationale, au lieu d’envoyer l’argent des contribuables à un régime hostile. Seuls les conservateurs veilleront à ce que l’argent des contribuables soit dépensé pour mettre les métallurgistes et les constructeurs navals canadiens d’abord.