Ottawa (Ontario) — Kyle Seeback, ministre du Cabinet fantôme responsable du Commerce international du Parti conservateur, a fait la déclaration suivante en réponse au Département du commerce américain qui a indiqué qu’il maintiendrait ses droits sur l’importation de bois d’œuvre résineux.

« Une fois de plus, les États-Unis ont imposé des pénalités sur le bois d’œuvre canadien. Il a fallu moins de 100 jours au gouvernement conservateur précédent pour conclure un accord sur le dossier du bois d’œuvre, mais après huit ans sous Justin Trudeau, les producteurs de bois d’œuvre et les travailleurs forestiers canadiens n’ont rien obtenu de ce gouvernement sous la forme d’un nouvel accord sur le bois d’œuvre qui protégerait notre secteur forestier.

« Les conservateurs ont préconisé à maintes reprises des solutions à cette crise, mais nos efforts pour exiger des mesures dans ce dossier se sont heurtés au silence et à l’échec du gouvernement libéral. Il a refusé d’écouter les solutions proposées par le secteur forestier, il n’a pas défendu la cause du bois d’œuvre canadien au niveau diplomatique et industriel à Washington D.C., il n’a pas soulevé la question avec l’importance qu’elle méritait lors de la visite du président Biden à Ottawa plus tôt cette année, et il n’a pas pris la question au sérieux lorsque mes collègues et moi-même l’avons soulevée directement avec la ministre Ng au Comité du commerce international, et lors de notre étude sur le bois d’œuvre au sein du même comité.

« Les Canadiens méritent des réponses sur le délai de 8 ans qui s’est écoulé entre l’expiration du dernier accord sur le bois d’œuvre et aujourd’hui. Les travailleurs forestiers canadiens ont besoin que le gouvernement libéral prenne des mesures significatives pour enfin conclure un accord à long terme qui apportera de la stabilité à leur secteur. À l’heure actuelle, les libéraux ne font pas le travail essentiel requis pour ramener les deux parties à la table des négociations.

« Nous sommes tout à fait disposés à contribuer à la conclusion d’un accord, la ministre n’a qu’à le demander. Nous avons besoin d’une approche canadienne unie sur cet enjeu, mais les libéraux doivent d’abord s’excuser auprès des travailleurs forestiers canadiens qui ont été privés de la stabilité dont ils ont besoin à cause des échecs de ce gouvernement.

« Les conservateurs du Canada ramèneront le gros bon sens avec un secteur forestier fort et stable qui permettra aux travailleurs de tout le pays de toucher des salaires plus élevés. »