Ottawa (Ontario) – Hier, lors du sommet du G20 à Johannesburg, Mark Carney a été interrogé sur la dernière fois où il avait discuté avec le président américain des tarifs qui touchent des milliers de Canadiens. La question qui lui a été posée était tout à fait légitime, considérant que l’accord commercial avec les États-Unis était la promesse électorale phare de Mark Carney il y a quelques mois à peine. Quelle était sa réponse à ceux qui souffrent du poids des tarifs américains que Mark Carney n’a pas réussi à supprimer ? « On s’en fout. Je n’ai pas de sujet chaud à aborder avec le président pour le moment ».
Au lieu de tenir tête à Washington en cette période de « crise existentielle » et de tenir sa promesse de négocier une « victoire » et de « gérer » Donald Trump, le premier ministre canadien a ignoré les milliers d’emplois perdus, affirmant que cela ne le concernait pas.
Les travailleurs de l’automobile ont supporté le lourd fardeau des échecs de Mark Carney. Le 14 octobre, Stellantis a annoncé que 3 000 emplois canadiens allaient être délocalisés vers l’Illinois. Une semaine plus tard, General Motors a déclaré qu’il mettait fin à la production de fourgonnettes électriques à l’usine d’assemblage CAMI, mettant ainsi 1 200 personnes au chômage dans son usine d’Ingersoll.
Le mois dernier, le fabricant de camions québécois Paccar a été contraint de licencier 300 travailleurs en raison des tarifs supplémentaires imposés par les États-Unis sur les camions commerciaux, portant à 725 le nombre total de suppressions d’emplois dans son usine de Sainte-Thérèse. Ces mises à pied font suite à ceux de TFT Global, qui a licencié 245 travailleurs à Oshawa, et de Magna, qui a supprimé 49 emplois à London, entre autres.
Notre industrie du bois d’œuvre a vu les tarifs américains triplés depuis l’entrée en fonction de Mark Carney, avec des résultats tristes mais prévisibles. Cet été, 150 travailleurs ont été renvoyés par Western Forest Products en Colombie-Britannique et 150 autres par les usines Interfor en Ontario.
Mark Carney a non seulement échoué à conclure un accord tant attendu sur le bois d’œuvre, mais sous son gouvernement, la situation s’est détériorée à tous les niveaux. Malgré plus de 150 000 kilomètres parcourus en avion, soit près de quatre fois la circonférence de la Terre, aucun tarif n’a été réduit ou supprimé. En fait, le seul résultat obtenu par Mark Carney pour le Canada depuis son entrée en fonction est une augmentation des tarifs.
Pour empirer les choses, les libéraux s’accrochent à des politiques qui nuisent à la croissance, comme l’obligation des véhicules zéro émission et la taxe carbone industrielle, qui exercent une pression supplémentaire sur ceux qui tentent d’investir, de déménager et de bâtir malgré les tarifs américains injustifiés.
L’attitude insouciante de Mark Carney en Afrique du Sud représente bien son bilan auprès des Canadiens. Le mandat du premier ministre a été marqué par une série de concessions unilatérales sans résultats concrets. Au minimum, les tarifs qui ont privé des milliers de Canadiens de leur emploi devraient être un enjeu urgent pour lui et pour tous ceux qui ont la responsabilité de diriger notre nation. Les conservateurs se battront toujours pour les travailleurs canadiens. Les libéraux ont clairement montré qu’ils s’en foutent, mais pas nous.