Ottawa (Ontario) – Sous le gouvernement libéral, les Canadiens ont été obligés de sacrifier leur futur simplement pour payer les dépenses incontournables, comme le loyer et l’épicerie. Les prix des aliments ont augmenté de près de 40 %, et depuis que Mark Carney a pris ses fonctions, ils n’ont cessé de grimper, avec une hausse de 1,55 %.
Parallèlement, les loyers ont continué d’augmenter au cours de la dernière année, avec une hausse des coûts de 5,1 % entre juillet 2024 et 2025. Alors que les Canadiens sont écrasés par les dépenses de base, le rêve d’accéder à la propriété est devenu inaccessible. L’accession à la propriété coûte maintenant 55,1 % du revenu médian avant impôt, soit 92,7 % à Vancouver et 68,3 % à Toronto.
Le prix de référence d’une maison au Canada a grimpé de 54 %, passant de 446 600 dollars en octobre 2015 à 688 700 dollars en juillet 2025. À Vancouver, le prix d’une maison moyenne est désormais 13,5 fois supérieur au revenu médian, tandis qu’à Toronto, il est 10,4 fois supérieur. Le revenu minimum nécessaire pour acheter une maison moyenne est désormais de 235 700 dollars à Vancouver et de 200 800 dollars à Toronto.
Gregor Robertson, qui a augmenté les taxes sur la construction de logements de 141 % lorsqu’il était maire de Vancouver — alors que les prix des logements grimpaient de 149 % — a déclaré que les libéraux « construisent à un rythme et à une échelle jamais vus depuis des générations ».
Pourtant, nous bâtissons moins, alors que les Canadiens paient plus cher. Depuis 2024, la construction de logements dans la région du Grand Toronto a chuté de 49 %. Rien que dans la ville de Toronto, elle a diminué de 65 %. Dans tout le pays, les mises en chantier devraient chuter de 13 % supplémentaires d’ici 2027, pour atteindre seulement 212 500 nouveaux logements par an.
Ce chiffre représente également moins de la moitié des 500 000 logements que Mark Carney avait promis de bâtir chaque année, et la situation ne devrait que s’aggraver. Les ventes de logements neufs sur plan dans la région du Grand Toronto ont chuté de 48 % en juillet par rapport à l’année précédente et sont inférieures de 82 % à la moyenne sur dix ans.
Pendant ce temps, les constructeurs dont nous avons besoin sont licenciés. L’Association canadienne des constructeurs d’habitations rapporte que 35 % des constructeurs interrogés ont déjà commencé à effectuer des licenciements, et le PDG du Residential Construction Council of Ontario a déclaré : « Nous sommes en train de licencier des milliers de personnes en ce moment même. »
Les politiques libérales sont responsables de cette situation. Jusqu’à 50 % des prix des maisons peuvent être attribués aux réglementations de l’utilisation des terrains, de la paperasse municipale que les libéraux ont récompensée par des subventions. Les taxes représentent un tiers supplémentaire du coût d’une maison, tandis que qui’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a constaté que l’immigration était responsable de 21 % de la hausse des prix des logements.
Les Canadiens ont payé le prix des dépenses inflationnistes et des politiques désastreuses des libéraux en matière de logement, avec des loyers exorbitants et un panier d’épicerie inabordable. Les conservateurs se battront chaque jour pour rétablir la promesse canadienne : des plus gros chèques de paie, un panier d’épicerie abordable et des logements que les familles peuvent enfin se permettre.