Ottawa (Ontario) – Alors que les Canadiens s’apprêtaient à se rendre aux urnes au printemps dernier, le premier ministre Mark Carney leur promettait un gouvernement qui mettrait en œuvre « le plan de logement le plus ambitieux du Canada depuis la Seconde Guerre mondiale » et « doublera le taux de construction résidentielle pour atteindre 500 000 logements ».

Mais au lieu de cela, sous Mark Carney, la construction résidentielle a chuté de manière spectaculaire, même par rapport à la situation déjà catastrophique qui prévalait après dix ans sous le gouvernement libéral. Quels que soient l’espoir et l’optimisme qui animaient autrefois les Canadiens, la situation est aujourd’hui tellement grave que la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a dû réviser ses prévisions d’avant les élections, et ce, dans un sens défavorable.

Après 10 ans de mauvaise gestion libérale, la SCHL prévoyait initialement une baisse du nombre total de mises en chantier chaque année pour les trois prochaines années, passant de 245 367 mises en chantier réelles l’année dernière à seulement 232 900 en 2027.

Mais ce n’est pas la première fois que Carney prouve qu’il est pire que Trudeau.

Les chiffres actualisés de la SCHL révèlent que les mises en chantier pourraient chuter à 224 948 en 2026 et à 212 550 en 2027. Cela représente plus de 40 000 logements de moins que le nombre de mises en chantier réelles en 2024, et moins de la moitié de ce que Carney avait promis aux Canadiens il y a quelques mois à peine. À Toronto, les mises en chantier pourraient tomber à 23 000 d’ici 2027, contre 37 718 en 2024.

Qu’ils soient mécaniciens automobiles ou architectes, baristas ou propriétaires d’entreprise, nos jeunes ont du mal à réaliser leur rêve d’accéder à la propriété comme leurs parents et leurs grands-parents l’ont fait.

C’est pourquoi les conservateurs s’engagent à accélérer la délivrance des permis, à réduire les taxes pour les acheteurs et les constructeurs et à réduire l’immigration afin que la demande de logements ne dépasse jamais l’offre.