Ottawa (Ontario) — Les fonctionnaires du gouvernement Trudeau responsables de la passation des marchés gouvernementaux ont admis aujourd’hui qu’ils n’appliquaient pas les règles d’approvisionnement auprès des Autochtones. En outre, ils ont déclaré qu’ils n’avaient aucune idée de l’application de ces règles.

Des chefs autochtones, dont l’Assemblée des Premières Nations, ont témoigné que la grande majorité des sociétés qui profitent du programme d’approvisionnement auprès des Autochtones du gouvernement fédéral sont en réalité des sociétés fictives. Selon de nombreux témoignages, les consultants et les contractants n’embauchent qu’une seule personne autochtone pour pouvoir prétendre à des contrats lucratifs, alors que le gouvernement n’est pas en mesure de vérifier si les contrats reviennent effectivement aux communautés autochtones.

Le programme est censé comporter des règles claires quant au pourcentage de contrats de sous-traitance attribués à des sociétés autochtones. Ces règles empêcheraient les sociétés fictives de profiter du programme en confiant tous les travaux à des sous-traitants non autochtones. Cependant, le ministère responsable des contrats a admis aujourd’hui qu’il n’appliquait pas ces règles.

Les fonctionnaires n’ont pas pu citer une seule société fictive qui commette des fraudes et vole effectivement les communautés autochtones. Par conséquent, la GRC n’a été saisie d’aucun cas d’abus généralisé dans le cadre du programme d’approvisionnement auprès des Autochtones. Pire encore, les représentants du gouvernement ont déclaré qu’ils pourraient ne pas être en mesure de récupérer l’argent des contribuables qui a été versé aux fraudeurs et aux escrocs. Les conservateurs de gros bon sens continueront d’enquêter sur les abus et les vols en matière de passation de marchés qui ont lieu sous le gouvernement Trudeau. Dans les jours à venir, les conservateurs demanderont à tous les députés de Trudeau responsables de ce vol contre les peuples autochtones de comparaître dans le cadre de l’enquête parlementaire.