Ottawa (Ontario) – L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur de gros bon sens du Canada et de l’Opposition officielle, a fait la déclaration suivante au sujet de la hausse de taxe des libéraux de Trudeau, qui tue les emplois :
« Trudeau augmente les impôts sur la construction de logements alors qu’il y a une pénurie de logements. Il augmente les impôts sur les médecins alors qu’il y a une pénurie de médecins. Il augmente à nouveau les impôts sur les agriculteurs dans un contexte de crise des prix alimentaires. Et il augmente les impôts sur les petites entreprises alors que les chèques de paie des Canadiens diminuent. Cette taxe de Trudeau, qui tue les emplois, fera fuir de notre pays des milliards de dollars de machines, de technologies, d’entreprises et de chèques de paie.
« Les milliardaires ne paieront pas plus parce que Trudeau leur a donné un délai de deux mois pour vendre leurs investissements et transférer leur argent à l’étranger afin de payer des impôts moins élevés sur les entreprises étrangères.
« Il y a neuf ans, Trudeau a promis qu’il ferait payer toutes ses dépenses à quelconque riche sur la colline. Mais de l’aveu même de Trudeau, le fossé entre les riches et le reste de la population n’a fait que se creuser au cours des neuf années de son mandat. Neuf canadiens sur dix de la classe moyenne paient plus d’impôts sur le revenu. Et aujourd’hui, il répète la même promesse non tenue.
« Neuf ans après que Trudeau a promis d’aider la classe moyenne, les familles n’ont pas les moyens de se loger ou de se nourrir pour la première fois depuis la Grande Dépression.
« Alors, qui va payer cette taxe ? Tout d’abord, les personnes qui vendent ou cèdent des actifs à long terme en une seule fois, comme une grand-mère qui essaie de donner une partie de ses terres agricoles à ses enfants pour qu’ils y construisent leurs maisons. Deuxièmement, 300 000 entreprises et, indirectement, leurs salariés paieront cette hausse de taxe, d’après les propres chiffres du gouvernement.
« Dans les 60 jours suivant mon accession au poste de premier ministre, je vais mettre sur pied un groupe de travail, composé d’entrepreneurs, d’inventeurs, d’agriculteurs et de travailleurs (mais pas de lobbyistes), qui proposera une réforme du système pour des impôts :
- Plus bas : afin de ramener la production, l’embauche et de plus gros chèques de paie.
- Plus justes : en réduisant la part des impôts payés par les pauvres et la classe moyenne, tout en s’attaquant aux paradis fiscaux à l’étranger et aux grands cadeaux du gouvernement aux grandes entreprises.
- Plus simples : avec 20 % moins de paperasserie.
« Plus bas. Plus simples. Plus justes.
« Cela permettra de réparer ce que Trudeau a brisé. Après neuf ans sous Trudeau, le Canada connaît la pire baisse de son niveau de vie en quarante ans, la pire inflation immobilière, la pire baisse de revenu par personne et la pire croissance économique de tous les pays de l’OCDE.
« L’investissement des entreprises par travailleur au Canada représente à peine la moitié de celui des États-Unis et notre PIB par habitant est inférieur à ce qu’il était il y a cinq ans, alors que l’économie américaine est en hausse de 8 %. L’écart de productivité avec les États-Unis s’élève aujourd’hui à environ 20 000 dollars par personne et par an. Depuis l’entrée en fonction de Trudeau, un demi-billion de dollars d’investissements canadiens supplémentaires sont allés aux États-Unis, alors qu’ils sont revenus dans l’autre sens. Cela représente 11 500 dollars de plus par personne pour la construction d’usines, de logements, de mines, de machines et d’entreprises technologiques qui versent aujourd’hui des salaires aux Américains.
« En 9 ans, la dette nationale et le coût du logement ont doublé, le nombre de sans-abri a augmenté de 38 % et il y a eu 2 millions de visites dans une banque alimentaire en un seul mois, dont une personne sur dix à Toronto, où l’on compte désormais 256 campements de sans-abri.
« Ce n’était pas comme ça avant Justin Trudeau et ce ne sera pas comme ça quand il sera parti. Il y a seulement neuf ans, le New York Times a constaté que la classe moyenne canadienne était plus riche que la classe moyenne américaine. Le loyer d’un appartement avec une chambre à coucher s’élevait en moyenne à 973 dollars. Notre budget était équilibré. « Les conservateurs ramèneront le gros bon sens au pays que nous connaissions et que nous aimons toujours, avec un plan de gros bon sens pour couper les taxes et les impôts, bâtir des logements, réparer le budget et stopper les crimes. »