OTTAWA (Ottawa) — Les conservateurs demandent à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral de protéger les Canadiens vulnérables et de mettre fin immédiatement à l’expansion de l’aide médicale à mourir (AMM) pour les personnes atteintes de maladie mentale. Le député Ed Fast a déposé le projet de loi C-314 afin de mettre fin à l’expansion du suicide assisté par le gouvernement libéral aux Canadiens vulnérables atteints de maladie mentale. Le projet de loi C-314 prévoit que le terme « problème de santé grave et irrémédiable » contenu dans le régime d’AMM du Canada n’inclut pas les troubles mentaux. 

Le gouvernement libéral continue d’ignorer le nombre croissant d’experts qui affirment que l’expansion du régime d’AMM met en danger la vie des Canadiens les plus vulnérables. Dans un an, le gouvernement libéral va imprudemment étendre l’accès à la mort assistée aux Canadiens qui luttent exclusivement contre la maladie mentale. D’ici mars 2024, les personnes souffrant de maladies mentales comme la dépression auront accès à la mort assistée, même si leur état est traitable.  

« Les Canadiens qui luttent contre la maladie mentale méritent de l’espoir et des traitements », a déclaré l’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur. « Au lieu de travailler pour offrir aux Canadiens une vie digne d’être vécue, les libéraux ont abandonné les plus vulnérables. » 

Des experts ont exprimé des inquiétudes quant à cette expansion, soulignant notamment qu’il est impossible de déterminer l’irrémédiabilité de la maladie mentale. Les experts et les défenseurs craignent également que cela ne crée des difficultés cliniques, en brouillant la ligne de démarcation entre la prévention du suicide et l’assistance au suicide. 

« En élargissant l’aide médicale à mourir, le gouvernement libéral refuse d’assumer la responsabilité de développer de meilleurs soins pour nos plus vulnérables », a déclaré la sénatrice Denise Batters. « L’aide médicale à mourir fera reculer le mouvement de rétablissement de la santé mentale d’une génération ». 

Le gouvernement libéral a déjà mal géré l’aide médicale à mourir et mis en danger les Canadiens vulnérables. Des fonctionnaires ont proposé l’aide au suicide à des anciens combattants souffrant de trouble de stress post-traumatique, des ministres libéraux ont parlé d’« éliminer » les Canadiens ayant des pensées suicidaires, et des Canadiens ont demandé l’aide à mourir parce qu’ils ne pouvaient plus supporter la crise du coût de la vie. Il est clair que nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement libéral avec cette expansion.  

« De plus en plus d’experts s’expriment », a déclaré le député Ed Fast. « Mon projet de loi répond directement aux préoccupations selon lesquelles le gouvernement libéral va trop vite et trop loin en matière d’aide au suicide et qu’il faudrait accorder plus de priorité à la prévention du suicide et à la fourniture des soutiens sociaux et de santé mentale dont les Canadiens vulnérables ont besoin. Le gouvernement passe rapidement d’une culture de la vie à une culture de la mort dans laquelle une plus grande priorité est accordée à l’aide au suicide qu’à la prévention du suicide. »