Ottawa (Ontario) – John Barlow, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, a fait la déclaration suivante au sujet du Rapport annuel sur les prix alimentaires au Canada :
« Après que le cabinet de Mark Carney a prêté serment il y a sept mois, on lui a demandé comment son gouvernement serait tenu responsable. Mark Carney a répondu aux Canadiens de le juger en fonction de “leur expérience à l’épicerie”. Depuis, mois après mois, le prix des aliments n’a cessé d’augmenter, et les familles ont de la difficulté à mettre de la nourriture sur la table.
« La situation devrait encore s’aggraver, comme le souligne tristement le Rapport annuel sur les prix alimentaires au Canada 2026 : “Si 2025 a été une année difficile pour les ménages canadiens, 2026 ne devrait pas être plus facile”. Le rapport conclut que le prix des aliments devrait connaître une hausse encore plus marquée, ce qui coûtera aux familles canadiennes près de 1 000 dollars de plus par an en nourriture.
« Par rapport au budget alimentaire des ménages qui était de 8 286 dollars en 2015, les familles vont dépenser 112 % de plus l’année prochaine, soit plus du double en seulement dix ans. Près de 85 % des Canadiens ont déclaré que le coût des aliments était leur principale préoccupation financière, avec un record de 2,2 millions de visites dans les banques alimentaires en un seul mois.
« La hausse des prix incite 86 % des Canadiens à manger moins de viande en raison de son prix élevé. Le rapport note qu’“il est très rare que les trois principaux composants du trio de viandes, bœuf, poulet et porc, voient leur prix augmenter simultanément au cours d’une même année”.
« Le rapport révèle aussi que les prix élevés poussent les Canadiens à “compromettre leurs choix alimentaires sains au profit d’aliments plus économiques, mais moins nutritifs”. Près d’un quart d’entre eux déclarent qu’ils mangeraient plus sainement et 20 % achèteraient des aliments de meilleure qualité s’ils en avaient les moyens.
« Cette situation est en partie due à la hausse des coûts d’exploitation de nos agriculteurs, qui ont augmenté de 2,5 % en un an. La hausse des coûts énergétiques a entraîné une augmentation du prix des engrais, du carburant pour les équipements agricoles et du coût du transport des aliments des fermes aux magasins. Les producteurs ont été contraints de s’endetter de 14,1 % de plus en 2024, soit la plus forte hausse annuelle depuis 1981.
« Les conservateurs ont proposé des solutions concrètes pour réduire le coût des aliments en mettant fin aux taxes qui font grimper les prix à la caisse et en réduisant le déficit record qui fait augmenter le coût de tout, mais les libéraux ont voté contre ces deux mesures.
« Avec une inflation alimentaire deux fois supérieure à l’objectif de la Banque du Canada et des prix qui augmentent 48 % plus vite au Canada qu’aux États-Unis, nous ne pouvons pas nous permettre le coût de Mark Carney. Il y a deux jours à peine, nous avons reçu le dernier rapport de Statistique Canada sur le prix des aliments, qui fait état d’augmentations astronomiques depuis que Mark Carney est devenu premier ministre.
« Le prix des fraises a grimpé en flèche de 51 %, tandis que celui du bœuf et du poulet a augmenté respectivement de 30 % et 23 %. Le café torréfié ou moulu a également connu une hausse de 22 %, et même le coût des vinaigrettes a augmenté de 13 %. Le bœuf haché a grimpé de 14 % depuis mars, mais même ceux qui évitent la viande ne peuvent échapper à la hausse des prix, car le coût des hamburgers sans viande a augmenté de 17 % d’une année à l’autre.
« Il est temps de mettre fin aux taxes libérales cachées sur les aliments afin que les Canadiens puissent acheter de la nourriture nutritive et abordable et avoir à nouveau de la viande et des pommes de terre tous les soirs sur la table. »