Ottawa (Ontario) – Raquel Dancho, ministre du Cabinet fantôme responsable de l’Industrie, et Ellis Ross, ministre du Cabinet fantôme responsable de l’Environnement et du Changement climatique, ont fait la déclaration suivante en réponse à la décision du gouvernement libéral de maintenir son obligation déficiente sur les véhicules zéro émission (VZE) :
« L’obligation des libéraux sur les véhicules électriques n’est pas seulement déconnectée de la réalité, elle est mauvaise pour le Canada. Et il est maintenant clair qu’ils le savaient depuis le début.
« Selon Statistique Canada, les VZE ne représentaient que 8,7 % des immatriculations de nouveaux véhicules au premier trimestre 2025, soit une baisse de 23 % par rapport à l’année précédente. Des documents internes ont confirmé que les Canadiens choisiraient en grande majorité des véhicules à essence et hybrides plus abordables.
« Pourtant, les libéraux vont de l’avant avec une obligation qui ignore à la fois la demande du marché et la réalité économique. À partir de l’année prochaine, les fabricants d’automobiles devront veiller à ce que 20 % de toutes les ventes de véhicules neufs soient électriques, sous peine d’amendes pouvant atteindre 20 000 dollars par véhicule. D’ici 2035, la vente de véhicules à essence neufs sera totalement interdite. Cela n’a absolument rien à voir avec la réalité de la plupart des Canadiens.
« Les familles sont déjà mises à rude épreuve par l’inflation et les taux d’intérêt élevés. Les véhicules électriques coûtent environ 15 000 dollars de plus que les modèles à essence comparables, et de nombreux Canadiens n’ont tout simplement pas les moyens de changer de véhicule. Dans les communautés rurales et nordiques, où les longues distances et les conditions météorologiques extrêmes sont la norme, les véhicules électriques restent peu pratiques. L’Association canadienne des automobilistes rapporte que les batteries des véhicules électriques peuvent perdre jusqu’à 40 % de leur autonomie en hiver.
« Mais la ministre de l’Industrie, Mélanie Joly, et la ministre de l’Environnement, Julie Dabrusin, ont refusé d’écouter. Malgré les avertissements des fabricants, des concessionnaires et des travailleurs, elles persistent dans un plan idéologique qui menace les emplois, les investissements et le choix des consommateurs.
« Les conservateurs croient en des politiques fondées sur la réalité, et non sur des expériences bureaucratiques d’Ottawa. Il est temps d’abroger l’obligation des VZE pour rétablir l’accessibilité, la praticité et le choix dans le secteur automobile canadien. »