Ottawa (Ontario) – Il y a moins de deux semaines, le 27 novembre, Mark Carney a signé un protocole d’accord sur l’énergie avec le gouvernement de l’Alberta. L’élément clé de cet accord était la déclaration du premier ministre selon laquelle « au cœur de cet accord se trouve bien sûr la priorité de construire un pipeline vers l’Asie qui rendra le Canada plus fort, plus indépendant, plus résilient et plus durable ».
Ce soir, Mark Carney et son caucus libéral ont voté contre une motion présentée par les conservateurs reprenant les propres termes du premier ministre dans le protocole d’accord, prouvant ainsi qu’il n’a aucune intention de construire un pipeline indispensable vers le Pacifique.
Les conservateurs soutiennent les pipelines et les projets qui permettront de débloquer des billions de dollars d’investissements, d’augmenter le pouvoir d’achat des Canadiens et de renforcer notre dollar. Au lieu de se joindre à l’esprit de collaboration pour faire construire le pipeline promis, les libéraux ont rejeté leur propre accord, même après que les conservateurs aient modifié le libellé pour y intégrer davantage de termes tirés du protocole d’accord lui-même.
De plus, immédiatement après l’introduction de l’amendement, le seul député de Mark Carney pour Calgary a annoncé que son parti s’opposait à un pipeline vers le Pacifique, à moins qu’il ne s’accompagne d’une taxe carbone énorme et paralysante. Un pipeline vide ne procurera de prospérité à personne, mais les libéraux ne sont prêts à offrir qu’un projet qui ne mène nulle part.
Le vote de ce soir montre que les libéraux n’ont jamais eu l’intention de construire un pipeline. Au contraire, le caucus de Mark Carney, qui est en faveur de laisser les ressources dans le sol, trouvera toutes les excuses possibles pour bloquer, retarder et entraver les projets qui permettront de redonner un plus grand pouvoir d’achat aux familles canadiennes. Il est clair qu’un seul parti est réellement en mesure de bâtir à une vitesse inimaginable.
Les conservateurs tiendront leurs promesses en se tassant du chemin, en éliminant la taxe carbone industrielle et en accordant un permis pour un pipeline reliant l’Alberta au Pacifique.