Le Canada ne peut pas se permettre un quatrième mandat de gaspillage et de scandales des libéraux, déclare Poilievre, qui s’engage à mettre fin aux conflits d’intérêts, au lobbying fantôme et à l’utilisation des échappatoires fiscales par les politiciens.

Ottawa (Ontario) — Aujourd’hui, le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre, a annoncé son intention de renforcer la Loi sur la responsabilité afin de mettre fin à la décennie perdue des libéraux, marquée par la corruption et les délits d’initiés à Ottawa. Les nouvelles règles permettront de combler des lacunes comme celle que Mark Carney a utilisée pour être nommé « conseiller non rémunéré » et définir la politique du gouvernement tout en se remplissant les poches. 

« Mark Carney est déjà le premier ministre avec le plus de conflits d’intérêts de l’histoire du Canada », a déclaré Pierre Poilievre. « Ses conflits d’intérêts concernent tout, de ses intérêts commerciaux dans l’industrie de l’énergie nucléaire et de l’immobilier, en passant par les lois sur l’impôt sur le revenu. Il a depuis longtemps l’habitude de mettre ses intérêts d’abord alors qu’il est censé travailler pour vous. Les dix dernières années ont été consacrées aux libéraux ; la prochaine décennie devrait vous être consacrée, pour faire changement. »

Poilievre a détaillé les points saillants de son plan : 

1.    Interdire les lobbyistes fantômes et combler l’échappatoire Carney en exigeant que toute personne conseillant le gouvernement ou un parti politique au pouvoir et susceptible de tirer un avantage financier de ses conseils s’enregistre en tant que lobbyiste.

2.    Interdire aux politiciens de prendre des décisions qui leur profitent à eux-mêmes ou à leur famille de manière disproportionnée, et exiger l’approbation du commissaire à l’éthique ainsi que la divulgation publique de tous les intérêts personnels.

3.    Augmenter les amendes pour les violations de l’éthique à 10 000 dollars.

4.    Demander la transparence fiscale. Exiger de tout candidat à une fonction publique qu’il révèle où il a payé ses impôts au cours des sept dernières années.

5.    Exiger des ministres qu’ils se retirent totalement des paradis fiscaux et qu’ils divulguent leurs actifs au Bureau du commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, avec des sanctions en cas de non-respect. Finies les fiducies dites sans droit de regard qui n’aveuglent que le public.

6.    Exiger des chefs de parti qu’ils divulguent leurs actifs dans les 30 jours suivant leur accession à la tête de leur parti et des premiers ministres qu’ils se défassent de leurs actifs dans les 30 jours suivant leur entrée en fonction.

Après avoir été nommé conseiller économique principal de Trudeau, Mark Carney n’a jamais eu à s’enregistrer en tant que lobbyiste, à divulguer ses conflits d’intérêts ou à rendre des comptes aux Canadiens. Il a pu conseiller le gouvernement à huis clos, bien que les médias aient rapporté qu’il avait l’habitude d’utiliser ces postes de conseiller pour avantager financièrement Brookfield, la société qu’il dirigeait.

En tant que conseiller pour le gouvernement britannique, il a fait pression pour obtenir des subventions accrues pour les pompes à chaleur qui auraient bénéficié à Enercare, une société de pompes à chaleur basée en Ontario et détenue par Brookfield. Le président d’Enercare a même admis que « Mark travaille en notre nom au sein du gouvernement ». 

En tant que premier ministre, Carney a l’avantage de pouvoir cacher ses fonds de Brookfield dans des paradis fiscaux à l’étranger, car les règles actuelles ne l’obligent pas à les vendre, ce qui est le seul moyen d’éviter un conflit d’intérêts. Les règles actuelles lui permettent de transférer ses actifs dans une soi-disant fiducie sans droit de regard, mais les seuls à avoir perdu leur droit de regard sont les électeurs canadiens, tandis que Carney sait ce qu’il y a dans la fiducie parce que c’est lui qui l’y a placée.

« Sous la décennie perdue des libéraux, les initiés politiques se sont enrichis tandis que les Canadiens ont été perdants », a déclaré Pierre Poilievre. « Qu’il s’agisse d’initiés qui font du lobbying pour échapper à des accusations criminelles ou de centaines de millions de votre argent donnés à des entreprises bien informées qui ne font même pas le travail pour lequel elles ont été embauchées, c’est contraire à l’éthique et il faut y mettre fin. »

Les Canadiens ne peuvent pas se permettre un quatrième mandat libéral où les initiés bien connectés et les intérêts personnels de Carney bénéficient d’un laissez-passer, tandis que les Canadiens qui travaillent fort paient la facture. Nous devons rétablir la responsabilité avec un nouveau gouvernement conservateur qui mettra fin à la corruption et mettra le Canada d’abord – pour faire changement.