Ottawa (Ontario) — Kelly McCauley, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable du Secrétariat du Conseil du Trésor, et Pierre Paul-Hus, lieutenant politique pour le Québec, a répondu au rapport intitulé « Explorer la culture de dénonciation et la crainte de représailles au sein de la fonction publique fédérale » publié par le commissaire à l’intégrité du secteur public :

« Ces conclusions montrent une tendance inquiétante dans la fonction publique qui n’a fait qu’empirer avec l’inaction des libéraux. Les Canadiens comptent sur les dénonciateurs pour signaler la corruption, la mauvaise gestion et le gaspillage au sein du gouvernement. Cependant, Justin Trudeau a toujours ignoré les conseils des experts pour améliorer les lois canadiennes sur les dénonciateurs.

« Le commissaire à l’intégrité du secteur public a constaté que les fonctionnaires sont plus pessimistes, cyniques et blasés que jamais lorsqu’il s’agit de dénoncer des actes répréhensibles. Cela ne devrait pas être une surprise étant donné que le premier ministre a l’habitude de condamner et de poursuivre en justice quiconque ose lui tenir tête. Il suffit de demander à Jody Wilson-Raybould ou au vice-amiral Mark Norman. Comme l’a noté le commissaire, presque tous les participants à son étude ont déclaré que la crainte de représailles pour quiconque dénonce des actes répréhensibles est une réelle préoccupation.

« Cette nouvelle culture libérale de la corruption, qui ressemble beaucoup à l’ancienne culture de la corruption de l’ère Chrétien-Martin est démontrée par le fait que l’ARC a conclu des ententes officieuses avec de grandes sociétés, par la dissimulation de preuves à la Commission des pertes massives de la Nouvelle-Écosse et, bien sûr, par le scandale SNC-Lavalin.

« Il y a cinq ans, les conservateurs ont présenté un plan simple et sans frais au Comité des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires pour améliorer les lois canadiennes sur la dénonciation. Et pendant cinq ans, les libéraux ont complètement ignoré nos recommandations sensées. Les Canadiens commencent à comprendre pourquoi : l’une des choses que les politiciens libéraux craignent le plus, c’est un fonctionnaire intègre qui est prêt à dénoncer leur corruption. »