Ottawa (Ontario) – Rachael Thomas, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Identité et de la culture canadiennes et députée de Lethbridge, a présenté le projet de loi visant à mettre fin aux réductions de peine pour les prédateurs sexuels.

Le projet de loi C-246 vise à modifier le Code criminel afin d’obliger les tribunaux à imposer des peines consécutives, et non concurrentes, aux personnes reconnues coupables d’infractions sexuelles. En termes simples, les prédateurs sexuels ne pourront plus « cumuler » leurs crimes et s’en tirer avec une peine réduite. Chaque crime sera puni de sa propre peine, et chaque victime recevra la reconnaissance qu’elle mérite.

« Depuis plus d’une décennie, les politiques libérales en matière de justice ont fait pencher la balance en faveur des criminels, érodant la sécurité et la dignité des victimes et des communautés », a déclaré Thomas. « À maintes reprises, les réformes libérales ont donné la priorité aux récidivistes, envoyant ainsi le message clair que la protection des prédateurs est plus importante que celle des Canadiens. Cela doit cesser. »

La violence sexuelle est l’une des violations les plus dévastatrices qu’une personne puisse subir, privant les victimes de leur dignité, de leur sécurité et de leur confiance. Pourtant, dans le système actuel, les agressions multiples sont trop souvent traitées comme une infraction unique. Cela minimise les dommages, sous-estime la souffrance, affaiblit la dissuasion et érode la confiance du public dans la justice. Depuis 2015, les agressions sexuelles ont augmenté de près de 75 %, tandis que les infractions contre les enfants ont augmenté de 120 %.

« Les Canadiens méritent un système judiciaire qui met les droits des victimes d’abord. Ce projet de loi comble une lacune qui a longtemps permis aux prédateurs d’échapper à leur pleine responsabilité », a ajouté Thomas.

« Se tenir aux côtés des victimes signifie faire passer leur sécurité, leur dignité et leur rétablissement avant les intérêts des délinquants. Les prédateurs sexuels ne devraient jamais s’en tirer avec des peines réduites. Ce projet de loi émanant d’un député garantit que chaque crime est pris en compte et que chaque victime est reconnue », a conclu Thomas.