Monsieur le premier ministre,

Les Canadiens méritent de se sentir en sécurité chez eux, dans leurs parcs et dans leurs rues. Mais après des années de politiques libérales d’arrestation et de remise en liberté, ce n’est plus le cas. Le régime de mise en liberté sous caution instauré par votre gouvernement — fondé sur la règle « à la première occasion raisonnable, aux conditions les moins sévères possible » du projet de loi C-75 — a permis à des récidivistes violents de revenir constamment dans nos rues, entraînant des conséquences tragiques et évitables. L’extorsion est en hausse. Les agressions sexuelles sont en hausse. Les crimes violents sont en hausse. Les homicides sont en hausse. Ce ne sont pas des abstractions, mais des familles brisées et des communautés en deuil.

Vous avez promis de « prendre des mesures décisives » après les élections pour renverser la politique libérale en matière de liberté sous caution. Six mois plus tard, rien n’a été fait. Aucun projet de loi. Aucune mesure. Pendant ce temps, les Canadiens continuent de payer le prix des lois libérales qui privilégient les criminels au détriment des victimes.

Les conservateurs ont proposé une solution claire : le projet de loi C-242, intitulé Loi sur la prison, pas la liberté sous caution, présenté par Arpan Khanna. Notre projet de loi abrogerait le « principe de modération » instauré par les libéraux — un principe qui a échoué. Il durcirait les conditions de libération sous caution pour les crimes violents et les actes criminels graves, tels que l’extorsion et les cambriolages. Il obligerait également les juges à tenir compte des antécédents criminels des accusés et empêcherait les délinquants récidivistes de se porter garants pour d’autres criminels. Ce projet de loi est appuyé par des voix de première ligne, notamment l’Association de la police de Toronto et des militants qui parlent au nom des victimes, comme la famille de Bailey McCourt. Il permettra de maintenir les dangereux récidivistes là où ils doivent être : derrière les barreaux.

Vous devez immédiatement :

  1. Mettre fin à la liberté sous caution. Reconnaître que la loi C-75 a échoué et cesser de défendre un statu quo qui met en danger les Canadiens.
  2. Voter en faveur de notre motion afin d’adopter sans délai le projet de loi C-242. Permettez à la Chambre d’adopter rapidement notre projet de loi afin que nous puissions rétablir une liberté sous caution de gros bon sens qui protège les victimes et les communautés. Si vous ne souhaitez pas le soutenir, tassez-vous du chemin et laissez le Parlement faire son travail.

Les Canadiens ne veulent plus d’excuses, d’études ou de séances de photos. Ils veulent des mesures concrètes : mettez fin à la liberté sous caution libérale et adoptez notre projet de loi. Agissez maintenant, et nous pourrons commencer à rétablir la sécurité dans nos rues, redonner la tranquillité d’esprit aux familles et rendre justice aux victimes.

Veuillez agréer nos salutations distinguées,

L’honorable Pierre Poilievre, C.P., député

Chef de la loyale opposition de Sa Majesté et du Parti conservateur du Canada

Arpan Khanna, député

Président national de la sensibilisation conservateur