Ottawa (Ontario) – Alors que les tarifs américains injustes et illégaux frappent les travailleurs canadiens de la construction navale et de la sidérurgie, les libéraux ne font qu’empirer la situation. Les conservateurs demandent au gouvernement d’annuler le prêt d’un milliard de dollars accordé à BC Ferries, qui entraînera l’externalisation d’emplois canadiens dans les secteurs de la sidérurgie, de l’aluminium et de la construction navale au profit d’une entreprise publique étrangère. 

Cette décision fait suite à l’ouverture d’une enquête par les conservateurs sur la manière dont le financement des traversiers étrangers par les libéraux a pu être autorisé. Le 20 juin, la ministre des Transports, Chrystia Freeland, s’est dite « consternée » par la décision de BC Ferries d’acheter des navires à une entreprise contrôlée par le Parti communiste et a exigé que les fonds fédéraux ne soient pas utilisés pour l’achat de ces navires.

Pourtant, quelques jours plus tard, on a appris que les libéraux accordaient un prêt à faible taux d’intérêt d’un milliard de dollars, subventionnant ainsi l’achat de 650 millions de dollars en intérêts non perçus. Ce n’est pas la première fois, car les libéraux ont déjà accordé 28 millions de dollars pour l’achat de traversiers construits en Roumanie par une entreprise néerlandaise.

Non seulement les travailleurs canadiens continueront d’être perdants, mais les libéraux appuient une entreprise qui appartient au régime communiste de Pékin. China Merchants Industry Weihai Shipyards se vante d’être « une entreprise publique clé directement administrée par le gouvernement central », un gouvernement que Mark Carney a qualifié de « plus grande menace pour la sécurité du Canada ». 

Les travailleurs canadiens sont prêts à construire les navires dont nous avons besoin. Mais notre industrie ne peut pas rivaliser avec les constructeurs navals étrangers soutenus par l’État qui contournent les normes environnementales, la sécurité des travailleurs et les salaires. Le gouvernement canadien ne devrait jamais encourager l’externalisation des emplois canadiens au détriment de nos travailleurs.

Mark Carney a promis aux Canadiens que le financement fédéral des infrastructures serait acheté au Canada. La construction de ces traversiers au Canada créerait une demande bien nécessaire pour notre acier et fournirait des emplois bien rémunérés ici même, chez nous. Il est temps que les libéraux annulent le prêt et veillent à ce que l’argent des contribuables serve d’abord nos constructeurs navals, nos travailleurs et notre industrie.