Ottawa (Ontario) – L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a fait la déclaration suivante au sujet de la menace de tarifs douaniers de la part des États-Unis :

« Le Canada est confronté à un défi majeur. Le 1er février, notre principal partenaire commercial risque d’imposer des tarifs douaniers injustifiés de 25 %, ce qui aurait des conséquences néfastes sur l’ensemble de notre pays. Nos homologues américains affirment qu’ils veulent mettre un terme aux flux illégaux de drogues et aux autres activités criminelles à notre frontière. Le gouvernement libéral admet que la faiblesse de sa frontière est un problème. C’est pourquoi il a élaboré un plan frontalier de plusieurs milliards de dollars – un plan qu’il ne peut pas financer parce qu’il a fermé le Parlement, empêchant les députés et les sénateurs d’autoriser les fonds.

« Nous avons également besoin de tarifs douaniers de rétorsion, une mesure qui doit être examinée d’urgence par le Parlement.

« Pourtant, les libéraux ont fermé le Parlement au beau milieu de cette crise. Le Canada n’a jamais été aussi faible et la situation n’a jamais été aussi incontrôlable. Les libéraux se placent eux-mêmes et font passer leur politique de leadership avant le pays. Chrystia Freeland et Mark Carney se battent pour le pouvoir plutôt que pour le Canada.

« Les conservateurs de gros bon sens demandent à Trudeau de rouvrir le Parlement dès maintenant afin d’adopter de nouveaux contrôles aux frontières, de se mettre d’accord sur les représailles commerciales et de préparer un plan de relance de la faible économie canadienne.

« Le premier ministre a le pouvoir de demander à la gouverneure générale d’abréger la prorogation et de faire revenir notre Parlement au travail.

« Ouvrons le Parlement. Reprenons le contrôle. Mettons le Canada d’abord. »