Ottawa (Ontario) — L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a fait la déclaration suivante à l’occasion de l’anniversaire des excuses du gouvernement fédéral pour la taxe d’entrée imposée aux Chinois : 

« Pendant plus de six décennies, le gouvernement fédéral canadien a mené des politiques racistes dans l’intention explicite d’empêcher les immigrants chinois de venir au Canada. 

« Au début des années 1880, le Canada a autorisé plus de 15 000 travailleurs chinois à venir au Canada pour participer à la construction du chemin de fer Canada-Pacifique. Cependant, après avoir exploité le travail acharné et dévoué de milliers d’immigrants, qui travaillaient souvent dans des conditions horribles, le gouvernement les a trahis.  

« En 1885, une taxe d’entrée coûteuse a été imposée aux nouveaux immigrants en provenance de Chine, rendant pratiquement impossible la réunion des familles au Canada. Après avoir augmenté le coût de la taxe à deux reprises, l’immigration chinoise a finalement été complètement bloquée lorsque le gouvernement a adopté la Loi sur l’immigration chinoise, également connue sous le nom de Loi d’exclusion des Chinois, en 1923. Cette Loi est restée en vigueur pendant 24 ans. 

« Aujourd’hui, les Canadiens ont profondément honte de ce chapitre sombre de notre histoire. En 2006, le gouvernement conservateur du premier ministre Harper a présenté des excuses et pris des mesures pour tenter de répondre, un tant soit peu, à cette injustice. À l’occasion de l’anniversaire de ces excuses, nous rendons hommage à ceux qui ont été lésés et honorons les innombrables contributions que les Canadiens d’origine chinoise ont apportées à notre pays.  

« Aujourd’hui, 100 ans après l’adoption honteuse de la Loi sur l’immigration chinoise, plus de 1,8 million de personnes d’origine chinoise vivent au Canada. Elles constituent un élément central de la riche tapisserie culturelle du Canada et ont joué un rôle crucial dans l’édification du pays que nous aimons tous et que nous appelons notre patrie. Alors que nous réfléchissons aujourd’hui à cette profonde bénédiction, engageons-nous tous à ramener le gros bon sens pour que notre pays soit un phare de liberté pour tous ».