Ottawa (Ontario) – L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a fait la déclaration suivante à l’occasion de l’anniversaire de l’attentat sur la Colline du Parlement :
« En 2014, le cœur de la démocratie de notre pays a été pris d’assaut. Aux portes du Parlement, le caporal Nathan Cirillo montait la garde devant la tombe du Soldat inconnu, au Monument commémoratif de guerre du Canada. Il veillait sur le monument dédié aux fils et aux filles de notre pays qui ont payé le prix ultime pour défendre notre patrie commune.
« Chaque matin, M. Cirillo enfilait un uniforme qui était plus qu’un simple habillement. Il représentait un engagement à défendre la liberté de notre nation, porté depuis des siècles par ceux dont il gardait la mémoire. Cet uniforme et la cause qu’il représente – la détermination et la volonté des Canadiens de rester libres – ont provoqué un monstre dont la seule mission était la mort et la destruction. Ce monstre l’a assassiné ce jour-là.
« Quelques jours avant, ce même désir d’attaquer notre mode de vie avait motivé l’attentat terroriste qui a coûté la vie à l’adjudant Patrice Vincent à Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. Ces moments sombres avaient pour but de nous effrayer, mais les Canadiens ne se sont pas laissés intimider par ces actes de terreur.
« Au milieu du chaos et des coups de feu, six habitants extraordinaires d’Ottawa se sont précipités pour venir en aide au caporal Cirillo. Ils ont travaillé ensemble pour tenter de lui sauver la vie, restant à ses côtés pour le réconforter même dans ses derniers instants. Il avait monté la garde pour le Canada, ne quittant jamais son poste, et ceux qu’il avait juré de défendre ne l’ont jamais quitté.
« Aujourd’hui, nous nous joignons aux Canadiens pour pleurer la perte de ces deux hommes. Nous nous souvenons également de ceux qui se sont précipités vers le danger et ont risqué leur vie de manière altruiste pour les autres. Qu’ils aient apporté soins et réconfort ou protégé les couloirs du Parlement, ils nous rappellent la mission essentielle qui est la nôtre : toujours défendre la liberté plutôt que la peur. »