Ottawa (Ontario) – Aaron Gunn, député conservateur de North Island—Powell River, Jeff Kibble, député conservateur de Cowichan—Malahat—Langford, et Tamara Kronis, députée conservatrice de Nanaimo—Ladysmith, ont fait la déclaration suivante au sujet de la fermeture de l’usine de pâte à papier de Crofton :
« L’annonce faite aujourd’hui concernant la fermeture de l’usine de pâte à papier de Crofton, sur l’île de Vancouver, est une nouvelle dévastatrice pour les familles des 375 travailleurs qui doivent désormais se démener pour garder un toit au-dessus de leur tête et de quoi manger sur la table.
« L’usine était le poumon de Crofton et de la communauté environnante. Elle employait plus d’un quart de la population de la ville et générait à elle seule près d’un milliard de dollars de retombées économiques pour la région.
« Cette fermeture n’affectera pas seulement Crofton. Il y a désormais un acheteur de moins pour le bois récolté par les travailleurs forestiers canadiens, ce qui signifie que l’impact de la fermeture se propagera. Interrogé sur les futures négociations avec Donald Trump, Mark Carney a répondu avec désinvolture : “On s’en fout.”
« La ville de Crofton ne s’en fout pas. La ville de Ear Falls ne s’en fout pas. La ville de 100 Mile House ne s’en fout pas.
« Et les conservateurs ne s’en foutent pas. Nous nous soucions des travailleurs des 21 scieries de Colombie-Britannique qui ont déjà fermé leurs portes en raison des échecs diplomatiques du gouvernement libéral. Nous ne nous foutons pas des centaines de travailleurs congédiés partout au Canada et des familles qui doivent désormais craindre pour leur avenir.
« Nous avons déjà vu 150 habitants de l’île perdre leur emploi à la scierie Western Forest Products de Chemainus et 165 autres emplois supprimés à 100 Mile House après la fermeture de la scierie West Fraser Timber. La fermeture d’aujourd’hui est un nouveau coup dur pour l’industrie forestière de la Colombie-Britannique, qui continue de subir les conséquences de l’incapacité des libéraux à conclure un accord sur le bois d’œuvre.
« Le premier ministre Stephen Harper a négocié la fin et le remboursement des tarifs américains sur le bois d’œuvre dans les 79 jours suivant son accession au poste de premier ministre. Les libéraux sont au pouvoir depuis 10 ans, mais ils n’ont pas réussi à conclure un accord ni à se débarrasser des nouveaux tarifs imposés au Canada après l’entrée en fonction de Mark Carney.
« Non seulement Mark Carney n’a pas réussi à faire supprimer les tarifs, mais ceux-ci ont triplé après qu’il a unilatéralement reculé et mis fin aux multiples litiges juridiques du Canada contre ces tarifs illégaux et indéfendables.
« Il est temps que le premier ministre arrête de s’en foutre. »