Ottawa (Ontario) — Scott Aitchison, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable du Logement, a fait la déclaration suivante au sujet du dernier rapport du Bureau du directeur parlementaire du budget, qui conclut que la nouvelle agence immobilière de Mark Carney ne parvient pas à construire des logements :

« Il y a sept mois, Mark Carney a promis de doubler le rythme de construction de logements pour atteindre un demi-million par an grâce au “plan immobilier le plus ambitieux depuis la Seconde Guerre mondiale”. Aujourd’hui, le Bureau du directeur parlementaire du budget a déclaré que “le gouvernement n’a pas encore établi de plan pour atteindre cet objectif”.

« Au lieu des 500 000 nouveaux logements promis, la nouvelle bureaucratie du logement de Mark Carney n’ajoutera que 5 200 logements par an. Le développement direct par les libéraux permettra à Maisons Canada de bâtir seulement 1 605 unités par an, soit une hausse de moins de 1 % dans la construction de logements.

« Lors de son annonce dans le village Potemkine, qui a coûté plus de 32 000 dollars aux contribuables, Mark Carney a déclaré que les Canadiens devaient s’attendre à des loyers abordables de 600 à 800 dollars. Au lieu de cela, le Bureau du directeur parlementaire du budget a constaté que les loyers « abordables » dans le cadre du programme Maisons Canada pourraient être encore plus élevés que les loyers actuels, déjà inabordables.

« En appliquant les critères d’accessibilité financière des libéraux, un logement de deux chambres coûterait 2 168 dollars par mois pour un ménage moyen. C’est près du double du loyer médian national de 1 100 dollars par mois. 

« La situation est encore pire pour les Canadiens à faible revenu. Après avoir promis des « investissements générationnels », Mark Carney réduit de 56 % les logements sociaux, les logements pour personnes à faible revenu et les logements pour les autochtones, et le nombre limité de logements pour personnes à faible revenu ne suffira pas à enrayer le « déclin de l’aide globale à l’accessibilité ».

« Malgré les 219 millions de dollars dépensés uniquement pour les bureaucrates chargés de gérer le nouveau bureau, on ne comprend pas bien pourquoi Maisons Canada était nécessaire. Selon le Bureau du directeur parlementaire du budget, « Maisons Canada financerait des projets du même type que ceux financés par le Fonds pour le logement abordable de la SCHL, avec des coûts unitaires et une répartition de l’accessibilité financière identique ».

« En fait, cela ne fait qu’empirer les choses. En ne construisant qu’une poignée de logements et en doublant les prix des loyers, l’agence immobilière de Mark Carney ne rendra personne propriétaire. Les libéraux ont exclu toute une génération du marché immobilier, et leur solution consiste désormais à faire de Mark Carney leur propriétaire.

« Mark Carney a également brisé sa promesse de réduire de moitié les taxes d’aménagement, l’Association canadienne des constructeurs d’habitations déclarant : “Le budget s’écarte malheureusement de l’engagement pris par le programme libéral de travailler avec les municipalités pour réduire de 50 % les taxes d’aménagement. Au cours des deux dernières décennies, ces taxes ont grimpé de 700 %, excluant d’innombrables Canadiens du marché”.

« C’est l’approche libérale « Ottawa-sait-tout » qui a plongé le Canada dans la crise du logement ; le rapport d’aujourd’hui confirme que les libéraux ne vont jamais nous en sortir. Les conservateurs vont offrir des logements, des emplois et de l’espoir, des solutions qui rétablissent la promesse de l’accès à la propriété en mettant fin aux taxes sur la construction de logements, en exigeant des municipalités qu’elles délivrent plus de permis et en permettant aux constructeurs de bâtir des logements où les jeunes peuvent fonder une famille. »