Surrey (Colombie-Britannique) – L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et chef de l’Opposition officielle, a annoncé un plan d’action contre les fusillades et les extorsions afin de mettre fin à la vague de violence et d’intimidation qui terrorise les communautés des grands centres urbains du Canada.
La criminalité et le chaos ne cessent de gagner du terrain. Depuis que les libéraux ont pris le pouvoir, les crimes violents ont augmenté de 54 %. Les agressions sexuelles ont augmenté de 75 %. L’extorsion a grimpé en flèche de 330 % partout au Canada. D’un océan à l’autre, les lois laxistes des libéraux font vivre les Canadiens dans la peur.
L’extorsion est devenue l’un des crimes qui connaissent la plus forte croissance au Canada. La police a signalé des vagues de menaces contre les propriétaires de petites entreprises, en particulier dans des communautés comme Brampton, Surrey, Vancouver et Calgary. Des familles sont victimes de coups de feu, d’incendies criminels et d’intimidation, tandis que les libéraux ne font rien.
Poilievre a lancé le plan d’action conservateur pour arrêter l’extorsion et rétablir la sécurité dans les rues :
- Interdire le gang des Bishnoi – Inscrire l’un des principaux groupes d’extorsion, le gang de Lawrence Bishnoi, sur la liste des entités terroristes, afin de donner à la police et aux procureurs des outils plus efficaces pour démanteler ce réseau d’extorsion transnational violent qui menace les Canadiens.
- Arrêter l’extorsion – Rétablir et renforcer les peines d’emprisonnement obligatoires afin que les extorqueurs soient confrontés à des conséquences réelles : un minimum de 3 ans pour toute extorsion, 4 ans si une arme à feu est utilisée et 5 ans si l’extorsion est liée au crime organisé. L’incendie criminel devrait être considéré comme une circonstance aggravante lors de la détermination de la peine. Ces mesures de gros bon sens sont les mêmes que celles que le gouvernement libéral a bloquées dans le plan conservateur de protection contre l’extorsion.
- La prison et non la libération sous caution – Abroger les lois libérales C-5 et C-75 qui permettent aux criminels violents d’être libérés après avoir été arrêtés, les garder derrière les barreaux et mettre fin au système judiciaire trop favorable aux criminels.
Les lois libérales d’arrestation et de remise en liberté, comme le projet de loi C-75, obligent les juges à appliquer un « principe de modération » qui remet les criminels violents récidivistes en liberté. Le résultat ? Les criminels qui ont un casier judiciaire bien rempli sont libres de récidiver en attendant leur procès. Le projet de loi C-5 des libéraux a abrogé les peines de prison obligatoires pour les crimes graves commis avec une arme à feu, y compris l’extorsion avec une arme à feu.
Les conservateurs se battent depuis longtemps pour protéger les Canadiens contre l’intimidation et les menaces illégales. C’est pourquoi, il y a plus d’un an, le chef adjoint Tim Uppal a présenté le projet de loi C-381, la Loi sur la protection contre l’extorsion. Ce projet de loi aurait instauré des peines minimales obligatoires plus sévères pour l’extorsion – jusqu’à cinq ans si le crime était lié à une organisation criminelle – et aurait considéré l’incendie criminel comme une circonstance aggravante. Il est honteux que les libéraux aient rejeté ce projet de loi et laissé les Canadiens sans la protection dont ils ont désespérément besoin.
« La cause de cette vague de criminalité est claire : un gouvernement qui se range du côté des criminels plutôt que des communautés », a déclaré Poilievre. « Ce gouvernement libéral a démantelé des lois sévères, réduit les peines d’emprisonnement et laissé les gangs et les extorqueurs régner dans nos rues. »
« Avec mes collègues, nous sommes prêts à aider le premier ministre à bâtir un Canada sécuritaire, fort et autonome », a déclaré Poilievre. « C’est pourquoi je demande au gouvernement d’adopter notre plan conservateur pour stopper les crimes, l’extorsion et protéger nos familles et nos entreprises. »