Ottawa (Ontario) – Les données publiées aujourd’hui par Statistique Canada sur l’Indice des prix à la consommation (IPC) sont dévastatrices pour les Canadiens déjà touchés par la hausse du coût de la vie. Les fruits frais ont augmenté de 4,4 % par rapport à l’année dernière, les jus de fruits de 4,8 % et les oranges, ce grand classique de Noël, de 7,8 %. Le café et le thé ont augmenté de plus de 23 % par rapport à la même période l’année dernière, et la laitue a connu une hausse stupéfiante de 26,8 % sur la même période.

En ce qui concerne les plats principaux, le poulet frais ou congelé a augmenté de 7,4 %, la viande fraîche ou congelée en général de 14,2 % et le bœuf en particulier de 17 % par rapport à l’année dernière, ce qui est une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui souhaitent préparer un repas traditionnel de Noël.

Le dernier rapport sur l’IPC indique clairement que « l’inflation des prix dans les épiceries atteint un sommet inégalé depuis la fin de 2023 », les prix des aliments étant supérieurs de 4,7 % à ceux de novembre 2024. Plus inquiétant encore, les prix des aliments ont connu une hausse de 1,9 % par rapport à octobre, dépassant presque l’objectif d’inflation alimentaire annuel de la Banque du Canada, et ce que Statistique Canada qualifie de « la plus forte hausse mensuelle depuis janvier 2023 ».

Il n’est donc pas étonnant que l’organisme Banques alimentaires Canada ait déclaré que nous vivons désormais dans un pays « où la faim est normalisée », avec un nombre record de 2,1 millions de visites dans les banques alimentaires pour le mois de mars seulement. De plus, Feed Ontario a rapporté qu’un Ontarien sur 16 a visité une banque alimentaire en 2024-2025.

Le premier ministre Mark Carney a déclaré que les Canadiens devraient le juger en fonction des prix à l’épicerie. Avec des coûts d’épicerie près de 5 % plus élevés que l’année dernière durant la même période, le verdict est tombé. Il est grand temps de mettre fin aux dépenses inflationnistes des libéraux, de couper la taxe carbone industrielle et la taxe sur les emballages des aliments qui font grimper le coût des produits alimentaires, et de veiller à ce que toutes les familles canadiennes puissent s’offrir des repas sains et nutritifs pendant les fêtes de fin d’année.