Ottawa (Ontario) – Au début de la session, le chef de l’opposition a lancé un appel à l’action au premier ministre : Volez mes idées. Fidèles à eux-mêmes, les libéraux de Mark Carney ont volé mes paroles, mais ne les ont pas mises en pratique, laissant les Canadiens avec plus de dettes, plus de coûts et plus de dangers.
Les conservateurs se sont battus pendant des mois pour obtenir un plus grand pouvoir d’achat après une décennie de hausse des coûts. Alors que Mark Carney se vantait d’avoir volé notre idée de supprimer la taxe carbone pour les consommateurs, il a fait volte-face et a augmenté encore plus la taxe carbone industrielle à l’insu des Canadiens.
En plus de maintenir les taxes sur les emballages alimentaires et la norme sur les carburants propres, qui rendront les transports encore plus coûteux, le penchant des libéraux pour les taxes cachées sur les aliments n’a fait qu’entraîner une hausse du coût de la vie. C’est pourquoi les familles canadiennes devront payer près de 1 000 dollars de plus pour leur alimentation l’année prochaine.
C’est cette même incapacité à joindre le geste à la parole qui a conduit Mark Carney à déclarer vouloir faire de notre pays une « superpuissance énergétique », puis à céder devant son caucus en faveur du maintien du pétrole dans le sol, qui a voté contre la construction d’un pipeline et la levée de l’interdiction des pétroliers.
Au lieu de se tasser du chemin et d’approuver le pipeline qu’il avait promis, Mark Carney maintient le même régime réglementaire anti-développement pour des centaines de projets. Sous le Bureau des grands projets, seuls les initiés bien connectés, comme ses amis du monde des affaires, peuvent faire construire quoi que ce soit, avec un statut spécial réservé aux projets approuvés par Mark Carney.
Ce même refus de tasser le gouvernement du chemin étouffe également la construction de logements. Après avoir promis de réduire de moitié les charges de développement, le ministre de Mark Carney responsable de la hausse des coûts du logement à Vancouver, Gregor Robertson, a complètement abandonné cette promesse.
Alors qu’il est clair que les constructeurs sont prêts à construire s’il se tasse du chemin, les libéraux doublent la mise sur leur projet de bâtir seulement 5 200 logements par an. Cela après que les libéraux ont copié l’idée d’une réduction de la TPS, mais sans réussir à réaliser le projet des conservateurs de l’appliquer à tous les logements neufs, excluant ainsi 95 % des logements de la réduction d’impôt.
C’est le même abandon de la promesse de « dépenser moins et investir plus » qui a abouti au budget le plus coûteux de l’histoire du Canada. Les Canadiens paieront le coût de ces 90 milliards de dollars de nouvelles dépenses nettes, et il n’y a aucun espoir que la situation s’améliore, car le DPB n’a trouvé qu’une « chance de 7,5 % que le ratio déficit/PIB diminue » au cours des cinq prochaines années.
Les libéraux ont également obtenu exactement le contraire d’une baisse de la criminalité au cours de la dernière décennie, avec une politique laxiste en matière de criminalité et une libération sous caution qui a permis à des récidivistes violents de retourner dans nos rues. Au lieu de revenir sur leurs politiques de libération sous caution défaillantes qui ont rendu les rues dangereuses, les libéraux de Mark Carney ont passé leur temps à négocier un accord visant à restreindre la liberté religieuse.
Leurs priorités déconnectées de la réalité ont été pleinement mises en évidence lorsqu’ils ont fait obstruction à leur propre projet de loi sur la libération sous caution en comité afin de se concentrer sur l’attaque de la liberté religieuse au lieu de rendre nos communautés plus sécuritaires. Les conservateurs ont présenté 18 motions distinctes pour revenir aux priorités des Canadiens, et les libéraux ont voté contre chacune d’entre elles.
Alors que les conservateurs se concentraient sur une amélioration du système de justice, Mark Carney a continué à faire avancer son projet de rachat d’armes à feu inutile qui coûtera des millions de dollars et pourraient être plutôt utilisés pour mettre fin au trafic d’armes à feu et embaucher plus de policiers. Même le ministre de la Sécurité publique a révélé qu’il ne soutenait pas cette politique, admettant qu’elle était entièrement politique et qu’elle ne garantirait pas la sécurité des Canadiens.
Par ailleurs, le ministre libéral de la Justice, Sean Fraser, n’a pas donné suite à l’appel du Comité de la justice demandant de prendre des mesures pour protéger les enfants après que la Cour suprême a annulé les peines minimales obligatoires pour les contenus pédopornographiques. Le Comité a demandé au gouvernement de prendre des mesures avant la fin de l’année et a noté que les premiers ministres de l’Alberta, de la Saskatchewan et de l’Ontario exigeaient que le gouvernement utilise la clause dérogatoire pour annuler la décision, un appel auquel les conservateurs se sont joints.
Mark Carney n’a pas non plus tenu sa promesse fondamentale de « gérer » le président Trump et de « négocier une victoire » sur les tarifs. Des milliers de Canadiens s’inquiètent de ne plus pouvoir gagner leur vie, car les congédiements touchent nos industries de l’acier, de l’aluminium, de l’automobile et de la foresterie. Au lieu d’obtenir l’accord qu’il avait promis et de protéger les emplois, les libéraux ont donné des milliards à Stellantis sans aucune garantie d’emploi, ce qui a causé l’implantation d’une usine aux États-Unis et des pertes d’emplois pour les travailleurs d’ici.
En matière d’immigration, les libéraux ont voté contre l’ensemble des réformes présentées par les conservateurs pour renforcer notre frontière, tout en permettant aux migrants illégaux d’entrer dans le pays et aux faux demandeurs de prétendre à des prestations auxquelles les Canadiens n’ont pas droit. Parallèlement, ils ont refusé d’adopter la législation conservatrice et ont redoublé d’indulgence envers les non-citoyens condamnés pour des crimes graves tels que les agressions sexuelles.
Seuls les conservateurs joindront le geste à la parole pour rétablir un Canada autonome, avec un plus grand pouvoir d’achat, des rues sécuritaires et des frontières solides.