Ottawa (Ontario) – Feed Ontario a publié son rapport accablant, intitulé Rapport sur la faim, sur l’utilisation des banques alimentaires entre avril 2024 et mars 2025, et les résultats sont terribles. Après des années d’échecs libéraux, d’innombrables familles ontariennes ont du mal à se nourrir et à se loger.
La situation s’est tellement détériorée que plus d’un million de personnes ont fréquenté une banque alimentaire au cours de l’année dernière, soit un Ontarien sur 16, ce qui représente une augmentation stupéfiante de 87 % par rapport à 2019-2020. On a également dénombré plus de 8,7 millions de visites individuelles dans les banques alimentaires, soit une augmentation de 13 % par rapport à l’année dernière. Cela signifie qu’il y a eu 24 000 visites dans les banques alimentaires de la province chaque jour.
Dans le centre de l’Ontario seulement, les visites aux banques alimentaires ont connu une hausse de 257 % depuis 2019-2020, et 140 % de personnes supplémentaires comptent sur elles pour se nourrir. Cette forte hausse pousse les banques alimentaires de la province au bord du gouffre : la moitié d’entre elles ont du mal à répondre à la demande, et un tiers craignent d’être contraintes de suspendre, de réduire ou de mettre fin à leurs services.
Le chiffre le plus inquiétant est peut-être que près d’un utilisateur de banque alimentaire sur quatre en Ontario a un emploi, soit une augmentation de 3,4 % par rapport à l’année dernière. Cela prouve qu’après que les politiques imprudentes des libéraux aient fait grimper le coût de tout, avoir un emploi ne garantit plus une vie stable et confortable.
Près de 56 % des personnes interrogées ont cité le coût de l’alimentation comme raison de leur visite, tandis que 27 % ont cité le coût du logement. Le rapport souligne également que le prix des « dépenses essentielles » a dépassé la croissance des revenus des travailleurs depuis 2019.
Avec une demande sans précédent auprès des banques alimentaires après neuf années consécutives de hausse, Feed Ontario brosse un tableau sombre d’un Canada où les gens sont incapables de progresser : où avoir un emploi ou un logement ne signifie pas que l’on peut subvenir aux besoins de sa famille ; où le coût élevé de la vie oblige les parents à « sauter des repas pour que leurs enfants puissent manger » tandis que les aînés « doivent choisir entre faire leur épicerie ou acheter leurs médicaments ».
Les Canadiens ont suffisamment sacrifié après une décennie de taxes et d’impôts écrasants et d’inflation. L’Opposition Officielle a donné aux libéraux une chance de contribuer à renverser leur héritage désastreux en mettant fin à la taxe carbone industrielle, à la taxe sur les emballages alimentaires et à la norme sur les carburants de 17 cents le litre qui fait grimper le coût de nos aliments. Mark Carney a déclaré que nous devrions le juger en fonction du coût des aliments, et avec plus de 80 % des Canadiens affirmant que l’alimentation est leur « principale source de pression financière », il est clair que les conservateurs apportent les vraies solutions.