Ottawa (Ontario) –L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a fait la déclaration suivante :

« Un gouvernement conservateur approuverait un pipeline vers le Pacifique sans taxe carbone, sans délais et sans excuses. Point final.

« Les conservateurs veulent un plus grand pouvoir d’achat et une économie autonome pour les Canadiens. Le déblocage de notre pétrole et de notre gaz stimulera le pouvoir d’achat et le dollar canadien, afin que les Canadiens en aient plus pour leur argent et que la vie devienne plus abordable. Plus de revenus provenant du pétrole et du gaz signifie plus d’argent pour les écoles et les hôpitaux, la construction de logements abordables et la baisse du coût des aliments.

« Nous avons besoin d’un pipeline vers le Pacifique pour obtenir les prix mondiaux pour notre produit et limiter notre dépendance à un seul marché. Malheureusement, le premier ministre Mark Carney fait obstacle à tout cela, avec des règles et des taxes fédérales qui font baisser la production ainsi que le pouvoir d’achat, et augmentent le coût de la vie.

« Le protocole d’entente d’aujourd’hui ne promet pas la construction d’un pipeline. Il promet que dans sept mois, un projet de pipeline sera soumis à un bureau fédéral pour deux années supplémentaires d’étude. Après cela, le premier ministre accordera au premier ministre néo-démocrate de la Colombie-Britannique le pouvoir de le rejeter complètement, un véto qui viole la Constitution.

« Et cela de la part d’un premier ministre qui avait promis pendant la campagne électorale d’agir avec une « vitesse inimaginable ».

« L’entente propose en outre d’augmenter la taxe carbone industrielle libérale, ce qui entraînera une baisse de la production, une diminution du pouvoir d’achat et une augmentation du coût de la vie.

« Nous sommes heureux de voir que la première ministre de l’Alberta a contraint le premier ministre fédéral à faire volte-face sur certaines de ses autres politiques environnementales coûteuses qu’il soutenait encore il y a quelques semaines. Mais cette entente n’apporte pas de nouveau pipeline vers le Pacifique ; elle apporte des taxes plus élevées, de longs retards et une plus grande dépendance vis-à-vis des États-Unis.

« Le premier ministre n’a qu’une seule chose à faire pour que le pipeline soit construit : se tasser du chemin. En vertu de l’article 92(10)(a) de la Constitution, le gouvernement fédéral a le pouvoir exclusif d’approuver un pipeline interprovincial. En vertu du projet de loi C-5, le premier ministre s’est octroyé le pouvoir d’approuver des projets fédéraux, y compris en contournant les règlements et les lois.

« C’est sa décision. Tout le reste – les comités, les réunions, les études, la paperasse, les protocoles d’entente sans fin – n’est qu’une distraction visant à retarder et à détourner la responsabilité du premier ministre. Il peut ainsi faire miroiter aux Canadiens la possibilité d’un futur pipeline tout en promettant aux députés anti-pétrole de son caucus libéral que lui et David Eby mettront fin au projet après les prochaines élections.

« Il a promis des projets “jusqu’alors considérés comme impossibles, à une vitesse que nous n’avons pas vue depuis des générations”. Il a promis de “bâtir maintenant”. Pourtant, huit mois se sont écoulés. Toujours rien d’autre que des conférences de presse et de la paperasse.

« Il n’a qu’une seule chose à faire pour que le pipeline voie le jour : se tasser du chemin. Se tasser du chemin en abrogeant la taxe carbone industrielle afin de faire baisser les prix et de rendre la production et les pipelines rentables ; se tasser du chemin en accordant un permis pour un pipeline reliant l’Alberta au Pacifique.

« Tassez-vous du chemin et débloquez les billions de dollars d’investissements énergétiques du secteur privé afin de produire plus de pétrole et de gaz, de bâtir des pipelines rentables et d’expédier un million de barils de pétrole par jour vers l’Asie aux prix mondiaux. Cela permettrait d’avoir un plus grand pouvoir d’achat pour les Canadiens et de renforcer le dollar canadien, rendant ainsi l’énergie, l’alimentation et le logement abordables, et notre économie autonome, sûre et souveraine. »