Ottawa (Ontario) — Aujourd’hui, Dan Mazier, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de la Santé, a fait la déclaration suivante après que le Comité de la santé a voté pour ordonner à la vérificatrice générale et au directeur parlementaire du budget de lancer des enquêtes sur le Programme fédéral de santé intérimaire (PFSI) :
« Le coût du PFSI pour les contribuables a connu une hausse considérable, passant de 66 millions de dollars en 2016 à plus de 821 millions de dollars en 2024, sans que le gouvernement ne fournisse d’explications satisfaisantes. C’est pourquoi aujourd’hui, les membres conservateurs du Comité de la santé ont adopté une motion visant à enquêter sur les raisons de la flambée des coûts et de l’utilisation du PIFS.
« Sous le gouvernement libéral, le PFSI a été élargi pour couvrir des prestations supplémentaires auxquelles de nombreux Canadiens n’ont pas accès ou qu’ils doivent payer de leur poche, ce qui comprend les soins de la vue, le service de counseling, les soins à domicile, la physiothérapie et l’orthophonie. En fait, plus de 456 millions de dollars provenant des contribuables ont été dépensés pour la couverture supplémentaire en 2024-2025 seulement.
« Il y a eu une hausse de plus de 400 % dans le nombre de personnes utilisant le PFSI depuis l’arrivée au pouvoir des libéraux, passant de 84 967 utilisateurs en 2016-2017 à 426 750 en 2024-2025. Pendant la même période, le temps d’attente médian pour les soins médicaux au Canada est passé de 20 à 30 semaines.
« Selon Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, les personnes dont la demande d’asile a été rejetée par la Commission de l’immigration et du statut de réfugié restent admissibles aux prestations du PFSI. De hauts responsables de l’immigration ont révélé devant le Comité de la santé que les demandeurs d’asile rejetés continuent de recevoir les prestations du PFSI jusqu’à leur « départ » du Canada, ce qui soulève de sérieuses questions en matière de responsabilité.
« C’est pourquoi, plus tôt dans la journée, la ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Immigration a annoncé notre intention de supprimer le droit des migrants – dont la demande d’asile a été rejetée – de réclamer des prestations sociales fédérales autres que les soins de santé d’urgence.
« Nous sommes des gens compatissants, mais avec 6,5 millions de Canadiens qui n’ont pas accès à un médecin de famille, beaucoup se demandent pourquoi les demandeurs d’asile rejetés et frauduleux bénéficient de meilleures prestations de santé que nos propres citoyens.
« Le comité a également entendu des témoignages inquiétants de médecins qui ont révélé que certains praticiens profitent des contribuables en facturant des primes importantes pour les services fournis dans le cadre du PFSI, sans mentionner de limites maximales pour certains services.
« Cette mauvaise gestion flagrante soulève d’autres inquiétudes, après l’annonce aujourd’hui que la ministre libérale de l’Immigration, Lena Diab, a supprimé les examens médicaux obligatoires pour les réfugiés arrivant au Canada.
« Il est décevant que les libéraux aient été le seul parti à voter contre cette enquête et à cacher la vérité aux Canadiens. Mais les conservateurs attendent avec impatience d’examiner les rapports de la vérificatrice générale et du directeur parlementaire du budget et de continuer à demander des comptes aux libéraux pour leur manque de responsabilité. »