Ottawa (Ontario) – Il y a sept mois, Mark Carney a promis de bâtir 500 000 nouveaux logements par an, à une vitesse jamais vue depuis la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui, sa propre agence a confirmé que le taux annuel désaisonnalisé des mises en chantier a chuté de 17 % en octobre, pour atteindre moins de la moitié de son objectif.

À travers le Canada, il n’y a eu que 232 765 mises en chantier de logement sur une base annuelle désaisonnalisée. Pour mettre cela en perspective, le Canada bâtissait davantage dans les années 1970. Par rapport à l’année dernière, le nombre de mises en chantier de logement a chuté de 35 % en Ontario, de 22 % en Colombie-Britannique et a chuté de 42 % et de 36 % respectivement à Toronto et à Vancouver.

Le mois dernier, les mises en chantier de logement ont chuté de 83 % à Thunder Bay, de 70 % à Peterborough et de 63 % à London et Windsor d’une année à l’autre. À Kamloops, elles ont chuté de 89 %, tandis qu’à Gatineau et Saguenay, elles ont chuté respectivement de 82 % et 81 %.

Le plan de logement de Mark Carney prévoit bâtir un nombre réduit de logements, et ce sont les Canadiens qui vont en payer le prix. Les loyers ont augmenté de 5,2 % au cours de la dernière année et ont augmenté de 1 % entre septembre et octobre seulement.

Nos jeunes méritent mieux qu’un toit qui les protège de la neige. Chaque Canadien mérite un foyer où sa famille peut vivre en sécurité, partager des souvenirs et élever la prochaine génération. Alors que les libéraux ne parviennent pas à bâtir des logements, les conservateurs proposent des solutions concrètes pour redonner à nos citoyens la possibilité de devenir propriétaire.

Cela signifie augmenter l’offre en réduisant les taxes sur la construction, lier les fonds fédéraux destinés aux infrastructures à la construction de logements, mettre fin à la taxe fédérale sur les ventes pour tous les logements neufs de moins de 1,3 million de dollars et mettre fin à l’impôt sur les gains en capital pour les réinvestissements dans les entreprises canadiennes.

Il est temps que le gouvernement offre à nos jeunes Canadiens un endroit qu’ils peuvent enfin considérer comme leur maison.