Ottawa (Ontario) – Après huit mois en tant que premier ministre et 570 jours depuis le dernier budget, le ministre des Finances de Mark Carney a finalement présenté le budget le plus coûteux de l’histoire du pays (hors COVID).

Même s’il a promis de réduire les dépenses et que son budget « assurerait que la dette du gouvernement par rapport au PIB diminue au cours de la période budgétaire », Mark Carney double la dette de son prédécesseur. Ces nouvelles dépenses ne vont faire qu’augmenter le coût de la nourriture, des logements et tout ce que les Canadiens achètent.

C’est ce que montre la mise à jour des prix de détail moyens des aliments par Statistique Canada, qui indique que le coût des aliments continue d’augmenter. Alors que de plus en plus de personnes sont contraintes de se tourner vers les banques alimentaires, les conservateurs ont présenté un amendement visant à adopter un budget abordable afin que les Canadiens puissent mener une vie abordable, mais les libéraux l’ont rejeté.

Pendant ce temps, Fitch Ratings, l’une des trois grandes agences de notation, a lancé un avertissement sévère concernant la menace que représentent les déficits libéraux. Elle a souligné que le budget « met en évidence l’érosion des finances du gouvernement fédéral » et que le déficit public total est désormais plus de huit fois supérieur à la moyenne d’avant la pandémie.

Ils n’étaient pas les seuls à souligner les promesses non tenues du budget. Le secteur du logement a publié des rapports alarmants montrant que les libéraux ont renoncé à résoudre la crise du logement. BILD a noté que « ce qui était autrefois une promesse de construire 500 000 nouveaux logements par an est désormais devenu un plan qui coûtera 100 000 emplois ». 

Cela fait suite à l’abandon par les libéraux de leur promesse de s’attaquer aux frais de développement qui, selon l’Association canadienne des constructeurs d’habitations, ont « grimpé de 700 % » au cours des deux dernières décennies. Parallèlement, leur remboursement de la TPS ne s’applique qu’à « une très petite fraction du marché » et « continuera à réduire l’accessibilité financière pour les Canadiens dans les grands centres urbains ».

Cette semaine également, la députée conservatrice Kelly Block a présenté le projet de loi C-255 visant à alourdir les peines infligées aux criminels reconnus coupables de méfaits commis contre des lieux de culte. Ce projet de loi fait suite à l’augmentation de plus de 300 % de ce type d’incidents au cours de la dernière décennie.

Les conservateurs ont continué à insister sur l’utilisation de la clause dérogatoire pour protéger les enfants en réintroduisant des peines minimales obligatoires pour les infractions liées au matériel pédopornographique et en maintenant les prédateurs d’enfants en prison. Il est honteux que les libéraux aient confirmé qu’ils ne reviendraient pas sur la décision scandaleuse de la cour qui a permis à des personnes détenant des centaines d’images et de vidéos d’enfants âgés d’à peine trois ans victimes d’abus sexuels d’être libérées prématurément.

Pour conclure la semaine, Pierre Poilievre a prononcé un discours économique devant l’Economic Club of Canada, en réponse au budget fédéral. Il a réitéré les appels des conservateurs en faveur d’un budget qui offre des logements, des emplois et de l’espoir à nos jeunes, ainsi qu’une vie abordable pour tous.

Alors que Mark Carney continue d’abandonner les promesses qu’il a faites aux Canadiens, les conservateurs sont déterminés à restaurer la promesse du Canada : un pays où chaque Canadien peut acheter de la nourriture et un logement abordables grâce à un plus grand pouvoir d’achat dans l’endroit le plus riche du monde.