Face aux tarifs injustifiés et à l’inaction des libéraux, la Chambre des communes doit demander des comptes au gouvernement.

Ottawa (Ontario) – L’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, a envoyé la lettre suivante à l’honorable Francis Scarpaleggia, président de la Chambre des communes, pour demander un débat d’urgence sur la crise qui touche actuellement notre industrie du canola :

Monsieur le Président,

Alors que les agriculteurs canadiens terminent la récolte de cette année, ils sont confrontés à un avenir inquiétant en raison de la chute des prix du canola et des pois, due aux tarifs injustifiés imposés par Pékin. Le porc et les fruits de mer sont également soumis à des tarifs exorbitants de 25 %, et les exportations de bœuf vers la Chine sont complètement bloquées depuis 2021. Depuis plus d’un mois, les conservateurs réclament des mesures pour venir en aide à ces entreprises canadiennes qui travaillent fort et qui doivent assumer la responsabilité des échecs du gouvernement fédéral.

Mark Carney s’est présenté comme un négociateur qui a promis « un engagement avec la Chine au plus haut niveau afin d’obtenir la suppression de ces tarifs ». Pourtant, sept mois plus tard, il n’a pris aucune mesure significative et n’a pas réussi à garantir l’accès aux marchés qui ont rapporté 5 milliards de dollars à nos agriculteurs l’année dernière.

Au contraire, les tarifs continuent de susciter une profonde incertitude et les prix du canola se sont effondrés, aggravant encore la situation de nos producteurs. Les agriculteurs abandonnés par les libéraux méritent d’être entendus et que des comptes leur soient rendus. Les Canadiens méritent des réponses.

Le calendrier parlementaire est établi par le gouvernement libéral, et aucune journée de l’opposition n’est prévue pour nous permettre d’aborder les enjeux qui affectent nos grands agriculteurs canadiens, notamment ceux qui cultivent le canola et les pois. Compte tenu du désastre auquel ils sont confrontés, il vous incombe d’autoriser ce débat. Ne pas autoriser un débat d’urgence serait une insulte aux agriculteurs de partout au Canada.

Ce n’est pas seulement une question économique. On a besoin d’un gouvernement qui défend son peuple et ses travailleurs face à l’intimidation étrangère. Le Parlement doit avoir la possibilité de demander des comptes au gouvernement pour son inaction et, avec des milliards de dollars de ventes de canola, il doit le faire rapidement.