Ottawa (Ontario) – Aujourd’hui, l’honorable Michelle Rempel Garner, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Immigration, a fait la déclaration suivante en réponse à la nouvelle selon laquelle un trafiquant de drogue récidiviste a vu sa peine réduite afin d’éviter son expulsion :

« Roosevelt Rush, un ressortissant jamaïcain reconnu coupable de trafic de drogue, aurait dû recevoir une peine à la hauteur de son crime. Il avait été arrêté en possession de 55 grammes de cocaïne alors qu’il était en liberté sous caution – avec un bracelet GPS et tout le reste – dans l’attente de sa condamnation pour des infractions précédentes liées à la drogue et aux armes à feu. Mais au lieu de cela, il n’a été condamné qu’à 12 mois de prison, soit la moitié seulement de la peine que le juge estimait appropriée pour ses crimes, en grande partie en raison de son statut d’immigrant.

« Les libéraux n’ont pas donné suite à une décision rendue en 2013 par la Cour suprême autorisant les juges à tenir compte du statut d’immigration dans la détermination de la peine. Cela signifie que si un non-citoyen commet un crime abominable qui pourrait lui faire courir le risque d’être expulsé ou de voir sa demande de citoyenneté ou de résidence permanente rejetée, il ne sera pas soumis aux mêmes normes que tout le monde. Le Canada est un pays où règne l’équité. Que vous soyez un nouvel arrivant ou le premier ministre, la loi doit s’appliquer de manière égale.

« Le juge dans ce cas a même reconnu que “la cocaïne est une drogue extrêmement dangereuse et insidieuse qui peut causer beaucoup de tort aux individus et à la société” et que “cette offense est importante, et sa culpabilité morale est élevée. Une peine proportionnée fondée sur ces seules considérations justifierait une peine d’emprisonnement de 24 mois”.

« C’est inacceptable. Roosevelt Rush, un non-citoyen qui n’a pas respecté les conditions de sa mise en liberté sous caution, qui trafique des drogues illégales et n’a pas d’emploi légitime, est la dernière personne qu’on devrait chercher à garder dans notre pays. Et ce n’est certainement pas quelqu’un qui devrait être remis en liberté plus tôt que prévu, juste pour éviter l’expulsion.

« C’est pourquoi, en septembre, j’ai présenté le projet de loi C-220, afin que la loi soit appliquée de manière équitable à tous, quel que soit le statut d’immigration. Avec d’autres mesures législatives de gros bon sens, comme le La Loi sur la prison, pas la liberté sous caution du député Arpan Khanna, les conservateurs apportent des solutions concrètes pour protéger les Canadiens.

« Devant les histoires comme celle-ci, nous appelons tous les partis à soutenir ces projets de loi importants : travaillons ensemble pour assurer la sécurité des familles et des communautés. »