Ottawa (Ontario) – Cette semaine, devant le Comité de la citoyenneté et de l’immigration, l’honorable Michelle Rempel Garner, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable de l’Immigration, a proposé une modification simple à la Loi sur la citoyenneté afin de corriger les règles obsolètes du Canada en matière de citoyenneté automatique.
À l’heure actuelle, toute personne née au Canada obtient la citoyenneté canadienne, même si ses deux parents ne sont ici qu’avec un permis de séjour temporaire ou n’ont aucun statut. Le Canada fait désormais figure d’exception dans ce domaine. Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, la Nouvelle-Zélande et l’Australie exigent tous qu’au moins un des parents soit citoyen ou résident permanent.
Avec plus de 3 millions de personnes titulaires d’un visa temporaire et un système déjà saturé, cette règle obsolète ajoute une pression supplémentaire sur notre système d’immigration, que le Canada n’est pas en mesure de supporter.
Ce n’est pas la faute des immigrants ; les gens respectent la loi. La responsabilité incombe aux libéraux, qui ont brisé le système et imposé une vision post-nationale qui fait fi de la notion d’identité canadienne commune et des devoirs qui en découlent.
L’amendement proposé par les conservateurs prévoit qu’une personne née au Canada obtienne la citoyenneté si au moins un de ses parents est citoyen, résident permanent ou personne protégée en vertu de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés.
Cela garantirait que la citoyenneté exige un lien réel avec le Canada. Cela mettrait fin au tourisme de naissance, qui consiste à se rendre au Canada dans le but exprès d’y avoir un enfant, uniquement pour lui obtenir la citoyenneté, et qui a explosé de 590 % sous les libéraux.
Mais même ce chiffre impressionnant ne tient pas compte du nombre d’enfants nés de deux parents non résidents permanents, tels que les étudiants internationaux ou les travailleurs étrangers temporaires. Avec plus de 7 % de la population canadienne en situation temporaire – et des arrivants dépassant largement la capacité de notre marché du logement, des soins de santé et de l’emploi – quelque chose doit changer.
« Être Canadien est un grand privilège. Nous avons besoin de règles claires qui protègent la valeur de notre passeport et nous aident à accueillir les gens de la bonne manière », a déclaré Rempel-Garner.
Restaurer la valeur de la citoyenneté permettrait non seulement d’améliorer les soins de santé, de rendre le logement plus abordable et de donner la priorité à l’emploi pour nos jeunes (qui sont actuellement confrontés à une crise du chômage sans précédent), mais aussi de garantir que les droits et les responsabilités vont de pair.
Il est honteux que les libéraux aient rejeté cet amendement. Ils ont préféré le statu quo défaillant à une solution équitable pour leur projet de loi C-3 sur la migration en chaîne, qui devrait ajouter au moins 115 000 personnes à la population canadienne au cours des cinq prochaines années.
Alors que les députés du gouvernement ont bloqué cette importante motion, les conservateurs ont adopté des amendements clés pour corriger bon nombre des aspects les plus choquants du projet de loi C-3. Ces amendements comprenaient notamment l’obligation de vérifier les antécédents, de passer des tests de citoyenneté et de satisfaire à des exigences linguistiques pour les personnes âgées de 18 à 55 ans qui demandent un passeport en vertu des dispositions du projet de loi, ainsi que des exigences plus strictes en matière de durée de séjour au Canada et une plus grande responsabilité envers le Parlement.
Seuls les conservateurs rétabliront la valeur de la citoyenneté canadienne et le consensus sur l’immigration que les libéraux ont rompu en réparant notre système d’immigration défaillant et en établissant des règles claires.