Ottawa (Ontario) – Une décennie de politiques libérales irresponsables, laxistes envers la criminalité et favorisant la libération sous caution plutôt que la prison, a fait que la majorité des Canadiens ne se sentent plus en sécurité dans leur propre quartier, avec un système judiciaire qui leur est défavorable. Les crimes violents ont augmenté de 55 %, les crimes commis avec une arme à feu de 130 % et les extorsions de 330 %.

Au lieu d’abroger leurs lois laxistes qui favorisent les criminels au détriment des victimes, le malheureux ministre de la Sécurité publique de Mark Carney encourage un programme de rachat d’armes à feu qui a échoué et qu’il reconnaît être un gaspillage d’argent qui ne contribuera en rien à assurer la sécurité des Canadiens.

Hier, dans un enregistrement qui a fuité, le ministre de la Sécurité publique, Gary Anandasangaree, a avoué la vérité sur le programme de rachat des armes à feu des libéraux, tout en enfreignant les règles éthiques de base :

Ce programme n’a pour but que de gagner des votes

« Le Québec est dans une situation différente des autres régions du Canada, n’est-ce pas ? Et c’est quelque chose qui est très, très, très important pour beaucoup d’électeurs québécois qui ont voté pour nous, n’est-ce pas ? Et c’est l’un des points majeurs. Je pense que c’est, j’ai vu, je suis sûr que vous avez vu ces articles où les gens disaient, vous savez, que c’est l’une des choses que nous ne devrions pas faire, comme un changement par rapport aux politiques de Trudeau, mais nous avons pris la décision d’aller de l’avant. »

Carney m’a forcé

« Mais c’est le mandat que Carney m’a confié pour mener à bien cette tâche… Si je devais recommencer à zéro, je suivrais un processus très différent. »

Je vous rembourserai

« Dans votre cas, quelles sont vos pertes ? Dites-le-moi, je vous dédommagerai personnellement. »

Ignorez la loi, je vous libérerai sous caution

« Je ne vais pas envoyer la police chez vous… Je doute que (le programme) aille aussi loin… Je viendrai vous libérer sous caution si cela arrive, je le ferai. Appelez-moi. »

Mark Carney a admis que « la grande majorité des armes à feu, des armes à feu illégales, des armes à feu utilisées dans des crimes, traversent notre frontière », mais les libéraux poursuivent leur programme de confiscation qui vise les propriétaires d’armes à feu canadiens légaux, formés, testés et titulaires d’un permis. Cela inclut la confiscation des fusils de chasse des Autochtones qui exercent leurs droits de chasse garantis par les traités.

Le programme de rachat du ministre Anandasangaree, dont le coût est estimé à 742 millions de dollars, est, selon lui-même, un gaspillage d’argent et de ressources, mené uniquement à des fins politiques. 742 millions de dollars, cela représente 5 000 agents de la Gendarmerie royale du Canada, 300 scanneurs portuaires ou 37 000 lits pour le traitement de la dépendance. Cet argent pourrait servir à rétablir la sécurité dans nos rues, à mettre fin à la contrebande d’armes à feu et à ramener nos proches à la maison, libérés de l’emprise de la drogue.

Ce n’est pas la première fois qu’Anandasangaree est accusé de ne pas faire preuve d’impartialité dans l’application de la loi en tant que ministre. Après qu’il a été découvert qu’il avait imploré l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) d’annuler une décision en matière d’immigration malgré les préoccupations liées à la sécurité nationale, il a été contraint de se retirer des dossiers impliquant des groupes terroristes « afin d’éviter toute perception de conflit ». Le ministre a affirmé qu’il aidait simplement un électeur, mais cela s’est également révélé être un mensonge.

Tous ces échecs s’ajoutent à un bilan désastreux. Le ministre n’a pas réussi à interdire le gang extorqueur des Bishnoi et a perdu la trace de près de 600 criminels non citoyens au Canada, dont 70 % avaient commis des crimes graves tels que des agressions sexuelles. En poursuivant son projet de rachat, il rompt également sa promesse d’ajouter 1 000 agents de la Gendarmerie royale du Canada et 1 000 agents de l’ASFC.

Ces échecs ont des conséquences concrètes : les Canadiens ne se sentent plus en sécurité chez eux, et à juste titre. Cela ne peut pas continuer. Mark Carney a nommé Anandasangaree au poste de ministre de la Sécurité publique. Il doit reconnaître son erreur de jugement, demander des comptes à son ministre et le congédier.