Ottawa (Ontario) – Dane Lloyd, député conservateur de Parkland, a présenté aujourd’hui la Loi McCann à la Chambre des communes, fièrement appuyé par le député Michael Cooper.
Le projet de loi C-236, présenté cet après-midi, vise à soutenir les familles et à honorer les victimes de meurtre en veillant à ce qu’elles obtiennent la justice et le respect qu’elles méritent. La législation impose des sanctions plus sévères aux auteurs de crimes ayant entraîné la mort qui refusent de divulguer le lieu où se trouve le corps de leur victime. Ces conséquences s’appliqueront lors de la détermination de la peine, de l’admissibilité à la libération conditionnelle et des demandes de libération conditionnelle.
En 2010, Travis Vader a brutalement tué Lyle et Marie McCann, de St. Albert, en Alberta. La Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a reconnu Vader coupable d’homicide involontaire et l’a condamné à la prison à vie, avec possibilité de libération conditionnelle après sept ans. À ce jour, la famille McCann ne sait toujours pas où se trouvent les corps de Lyle et Marie. En cachant cette information cruciale, Vader continue d’infliger de la souffrance à la famille.
Le fils des McCann, Bret McCann, a déclaré : « En refusant de révéler où il a laissé leurs corps, Vader continue de faire souffrir notre famille. Sans funérailles ni cérémonie commémorative dignes de ce nom, notre famille n’a pas pu faire son deuil et tourner la page. »
McCann a ajouté que tout au long du procès, Vader s’était moqué à plusieurs reprises de sa famille.
À l’heure actuelle, les juges chargés de déterminer la peine et les commissions des libérations conditionnelles ne sont pas tenus de tenir compte du refus d’un délinquant de divulguer l’emplacement du corps d’une victime dans leurs décisions. Cette législation leur donnerait le pouvoir de rendre justice aux défunts et d’apporter un apaisement aux familles en deuil.
« Les familles ont le droit de savoir où se trouvent leurs proches. Elles ont le droit de leur offrir des funérailles dignes, et ceux qui leur refusent ces droits fondamentaux doivent être tenus responsables », a conclu Lloyd.