Ottawa (Ontario)– Adam Chambers, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable du Commerce international, a fait la déclaration suivante au sujet du voyage du premier ministre Carney au Mexique :
« Alors que le premier ministre continue de voyager à l’étranger et de rencontrer des leaders étrangers, il revient sans rien de concret à montrer. Il a dépassé ses propres délais avec les États-Unis : le 21 juillet puis le 1er août sont passés sans qu’aucun accord commercial ne soit conclu.
« Carney avait promis de se battre, mais il a baissé les bras. Et partout où il se rend, ses communiqués de presse sont remplis de jargon d’entreprise, comme :
- « Promouvoir et renforcer la coopération »
- « Concentrer les efforts coordonnés »
- « S’efforcer de faciliter les investissements publics »
- « Coordonner le soutien et la réduction des risques »
- « Encourager les partenariats commerciaux »
- « Évaluation et atténuation conjointes »
« Sa propre déclaration d’intention commune avec l’Allemagne sur les minéraux critiques confirme qu’elle “n’est pas juridiquement contraignante et ne crée aucun engagement financier”.
« La visite de Mark Carney au Mexique est son dixième voyage international, mais au lieu d’obtenir des investissements ou de nouveaux marchés pour nos produits, il a signé un “partenariat stratégique” qui ne prévoit aucun engagement concret en matière d’investissement, de commerce ou de développement économique.
« Aujourd’hui, Carney risque de commettre les mêmes erreurs que son prédécesseur. La dernière fois que notre premier ministre s’est rendu au Mexique au milieu des négociations de l’ALENA, les séances de photos de Trudeau n’ont rien apporté au Canada, tandis que le Mexique a discrètement fait avancer son propre accord avec les États-Unis. Aujourd’hui, Carney répète les mêmes erreurs : beaucoup de rhétorique et de réunions, mais aucun résultat.
« L’accord prévoit une “coopération”, un “dialogue” et des “opportunités” ambitieux, et même un “sherpa” issu de son propre cabinet, mais n’apporte rien aux travailleurs et aux industries canadiens. Au contraire, le Canada verse 9,9 millions de dollars pour résoudre la crise de la drogue au Mexique et former ses travailleurs, sans rien recevoir en retour, si ce n’est des promesses vaines de “nouvelles opportunités” à venir, sans calendrier ni détails.
« Le manque de leadership des libéraux fait prendre du retard au Canada. Alors que le Mexique a obtenu un allègement tarifaire et a constaté une hausse de ses échanges commerciaux avec les États-Unis de 1,4 % au dernier trimestre, ceux du Canada ont diminué de 18 %. Mark Carney avait promis l’économie la plus dynamique du G7, mais c’est finalement l’économie qui a connu la plus forte contraction du G7. L’économie mexicaine a connu une croissance de 0,6 % au deuxième trimestre de l’année, tandis que l’économie canadienne a enregistré une baisse de 0,4 %. Parallèlement, le taux de chômage au Mexique était de 2,8 % en juillet, contre un taux inquiétant de 7,1 % au Canada en août.
« Qu’est-ce que le Mexique fait de bien que le premier ministre fait de si mal ?
« Le Canada doit être fort, uni et prêt à construire. Les conservateurs répondront à l’ambition des paroles de Carney par des actions concrètes en proposant la Loi sur la souveraineté canadienne afin de légaliser le développement rapide des ressources, de récompenser ceux qui construisent au Canada et de protéger l’innovation canadienne.
« Les conservateurs sont prêts à travailler avec n’importe qui, de n’importe quel parti, pour obtenir le meilleur accord possible pour le Canada. »