Les constructeurs ne peuvent plus construire. Les acheteurs ne peuvent plus acheter. Les vendeurs ne peuvent plus vendre.
Brampton (Ontario) – Aujourd’hui, l’honorable Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada et de l’Opposition officielle, et Scott Aitchison, ministre du Cabinet fantôme conservateur responsable du Logement, ont appelé le gouvernement à renverser la prochaine crise du logement libérale : un effondrement de la construction qui coûte des emplois et étrangle l’offre, en particulier dans la région du Grand Toronto et du Lower Mainland, où la demande en logements est la plus élevée.
D’abord, les libéraux ont fait gonfler la bulle immobilière en imprimant trop d’argent et en augmentant l’immigration, puis ils ont bloqué l’offre en imposant des taxes et de la paperasse aux constructeurs. Maintenant, ils sont en train de créer une nouvelle bureaucratie alors qu’ils devraient simplement laisser le gouvernement en dehors de tout cela.
« Pendant des années, les acheteurs n’avaient pas les moyens d’acheter. Ce n’est pas nouveau. Ce qui a changé, c’est que maintenant, les constructeurs n’ont plus les moyens de construire et les vendeurs ne peuvent plus vendre », a déclaré Poilievre. « Les projets sont au point mort, les entreprises de construction licencient des travailleurs et les jeunes familles sont toujours exclues du marché. Les taxes et la paperasse imposées par les libéraux sont trop coûteuses pour que les constructeurs puissent construire ou les acheteurs acheter. Et les vendeurs perdent trop d’argent pour vendre. Tout le monde vit un véritable enfer immobilier. »
Voici les faits :
- Depuis 2024, les mises en chantier ont baissé de 49 % dans la région du Grand Toronto, de 65 % dans la ville de Toronto (soit 10 000 logements en moins), de 5 % à Vancouver et de 36 % à Kelowna.
- Les ventes de maisons neuves avant construction dans la région du Grand Toronto ont également chuté à des niveaux historiquement bas : en baisse de 48 % en glissement annuel en juillet et de 82 % par rapport à la moyenne sur dix ans.
- Le secteur subit des pertes d’emplois massives. Le PDG du Conseil de la construction résidentielle de l’Ontario a déclaré : « Nous sommes en train de licencier des milliers de personnes en ce moment même. » Et l’Association canadienne des constructeurs d’habitations rapporte que 35 % des constructeurs interrogés ont déjà commencé à licencier. Les agents immobiliers, les courtiers hypothécaires, les travailleurs de l’acier et du bois sont désormais tous confrontés à des pertes d’emploi en raison de l’effondrement du secteur de la construction.
Les politiques gouvernementales sont à l’origine de ces crises du logement. Des recherches récentes suggèrent que jusqu’à 50 % des prix des logements peuvent être attribués aux réglementations en matière d’utilisation des terrains, une bureaucratie municipale que le gouvernement fédéral a récompensée en accordant davantage d’aides aux politiciens municipaux. Les taxes représentent un tiers du coût d’une maison. L’Institut C.D. Howe estime que le gouvernement ajoute 1,3 million de dollars au coût d’une maison à Vancouver. Et le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté a constaté que l’immigration représentait 21 % de la hausse des prix des logements dans les municipalités de plus de 100 000 habitants.
« Il s’agit d’une crise qui touche non seulement les jeunes familles, mais aussi tous les travailleurs dont le gagne-pain dépend du logement, des ouvriers aux fournisseurs », a déclaré Aitchison. « C’est assez. Les conservateurs réduiront les coûts imposés par le gouvernement, allégeront la paperasse et permettront enfin aux Canadiens de construire des maisons qu’ils peuvent se permettre. »
Les conservateurs demandent à Mark Carney de renverser les politiques libérales qui imposent des taxes élevées sur le logement et une lourde paperasse, et de retirer le gouvernement du processus afin que les constructeurs puissent construire, les acheteurs acheter et les vendeurs vendre. Les conservateurs défendent depuis longtemps :
- d’éliminer la taxe fédérale sur les ventes de maisons neuves de moins de 1,3 million de dollars. Permettant aux familles d’économiser jusqu’à 65 000 dollars et stimuler la construction de nouveaux logements.
- d’associer les fonds fédéraux destinés aux infrastructures à la construction de logements. Les municipalités doivent autoriser au moins 15 % de constructions supplémentaires chaque année.
- de réduire de 50 % les taxes sur la construction. Les libéraux l’avaient promis lors de la dernière campagne électorale, mais ils ont refusé de tenir leur promesse.
- de mettre fin à la taxe sur les gains en capital pour les réinvestissements dans les logements neufs au Canada et débloquer des milliards de dollars d’investissements dans le secteur de la construction résidentielle du pays.
« Carney et les libéraux ont volé le rêve d’accéder à la propriété à toute une génération », a déclaré Poilievre. « Les conservateurs se battront chaque jour pour rétablir la promesse canadienne : un plus grand pouvoir d’achat, des logements abordables pour les familles, des rues sécuritaires, des frontières sécurisées, dans un Canada fier et souverain. »