Ottawa (Ontario) Bonjour tout le monde. Tout d’abord, j’aimerais offrir mes pensées aux 66 000 Canadiens qui ont perdu leur emploi au mois d’août. Ça s’ajoute à un autre 40 000 qui avaient perdu leur emploi au mois de juillet. Ça fait 106 000 personnes qui ont perdu leur emploi en un été à cause de la crise d’emploi des libéraux. 

Évidemment, plusieurs parmi eux sont des jeunes qui vivaient déjà l’enfer du marché immobilier des libéraux. Après que les libéraux aient doublé le coût du logement, ces gens-là ont eu de la misère à payer leur loyer et à nourrir leur famille. Mais ce sont de vraies personnes. Ce sont des papas qui sont retournés chez-eux pour dire à leurs enfants qu’ils n’ont plus d’emploi et qu’ils vont probablement devoir vendre leur maison. C’est parmi les conséquences graves des décisions que M. Carney a prises depuis son arrivée au pouvoir. Il a promis qu’après 10 ans des libéraux que les choses allaient être différentes, mais en réalité les choses sont encore pires. Il a promis de créer des emplois, mais depuis son arrivée au pouvoir, il y a 100 000 personnes de plus qui ont perdu leur emploi. Il a promis qu’il allait réduire le coût de la vie. Mais aujourd’hui, l’inflation alimentaire est plus élevée qu’avant que M. Carney prenne le pouvoir. Le prix de la nourriture aujourd’hui est pire à cause de M. Carney. 

Il y a cinq mois, il a promis qu’il allait bâtir des choses. Vous souvenez-vous ? Il allait bâtir très rapidement, mais selon son agence immobilière, le gouvernement s’attend à ce que la construction de logements tombe de 13 % d’ici les trois prochaines années. Il n’a même pas réussi à établir un bureau. Un bureau qui allait un jour fabriquer des maisons de haute technologie. Ça reste un rêve. Parlant des rêves, The Globe and Mail a annoncé aujourd’hui qu’il a une liste de rêves. Pas une liste de projets, mais bel et bien une liste de rêves. Ce sont des projets qu’ils sont en train de considérer, possiblement considérer de donner à un bureau qui n’existe pas encore, pour peut-être prendre une décision pour que ces projets soient peut-être bâtis un jour. C’est ça que M. Carney a accompli en termes de construction de projets. 

Il a dit qu’il allait contrôler les crimes, mais la criminalité est en hausse. On a vu des attaques épouvantables hier commises une fois de plus par quelqu’un qui était libéré sous caution à cause des lois libérales que M. Carney a promis de changer, mais qu’il n’a pas changées. Les gens ont perdu la vie à cause de son inaction face aux lois libérales pro-criminelles. 

Il a promis qu’il allait moins dépenser et qu’on allait investir plus. Regardons les faits, pas les promesses : oublions les lettres qu’il a envoyées à ses ministres ou les promesses d’un jour d’avoir de l’austérité. Les dépenses ont augmenté de 8 % depuis son arrivée au pouvoir. Selon les calculs des économistes, le déficit de M. Carney va être deux fois plus important que les déficits de Justin Trudeau. Pouvez-vous imaginer avoir un déficit deux fois plus élevé que M. Trudeau, lui qui dépensait de manière hors de contrôle. 

Parlant de l’investissement : 63 milliards de dollars d’investissements ont quitté le Canada pour aller vers d’autres pays. À son arrivée au pouvoir, M. Carney a promis qu’on allait avoir la meilleure économie du G7. Maintenant, on a la pire croissance économique parmi ces pays. Les pires prix immobiliers parmi le G7, le pire endettement par famille parmi le G7 et le deuxième pire taux de chômage parmi le G7. Donc, il a promis d’être le meilleur et il est le pire parmi le G7. C’est drôle qu’il continue de répéter la même promesse lorsqu’il est en train de briser cette promesse. Il a dit vouloir « acheter Canada » en même temps qu’il donne un prêt d’un milliard de dollars au gouvernement chinois pour produire de grands bateaux pour la Colombie-Britannique.


Il fait volte-face sur la question d’interdire les voitures à gaz. Moi, j’ai dit il y a longtemps que c’était une politique stupide et coûteuse qui allait nuire aux communautés rurales et tuer des emplois. N’oublions pas, ce n’est pas une politique de Justin Trudeau qu’il a renversé. C’est lui qui avait écrit dans son livre qu’il était pour cette interdiction dès 2030. Il était encore plus sévère que M. Trudeau, mais M. Carney, comme avec la taxe carbone, n’avait pas le choix d’avouer que les conservateurs avaient raison et qu’il avait tort. Il a souvent tort. Il doit souvent avouer qu’il a tort sur beaucoup d’enjeux pour quelqu’un qui se décrit comme étant un expert. Il fait son recul de façon inadéquate en menaçant de ramener cette interdiction dans l’avenir, ce qui va décourager l’investissement dans le secteur automobile. Nous revendiquons que l’interdiction sur les voitures à gaz soit totalement renversée et de façon permanente. 

C’est un grand « show de boucane » pour M. Carney cet été. Beaucoup de choses : beaucoup de réunions, beaucoup de lettres envoyées, beaucoup d’annonces, mais rien d’accompli. Tout est pire. Le chômage est pire, le coût de la vie est pire, la crise du logement est pire, la croissance économique est pire, les tarifs que M. Carney a promis d’abolir en négociant une victoire avec Donald Trump ; ça aussi c’est pire. Tout est pire aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Il faut que ça change. C’est pour ça que les conservateurs vont retourner à la Chambre des communes et vont promouvoir une politique qui donne de l’espoir aux Canadiens. Plus de pouvoir d’achat avec des taxes, des impôts et des dépenses vraiment réduits. Des rues sécuritaires en mettant les criminels en prison. Des frontières solides en freinant l’immigration libérale qui est hors de contrôle et une économie autosuffisante en adoptant la Loi sur la souveraineté pour inciter la construction rapide à travers le pays de grands projets, y compris des logements que les gens peuvent acheter : c’est ça une vision pour le Canada qui donne de l’espoir et on est prêts à travailler avec M. Carney. Nous voulons que le gouvernement libéral vole les idées conservatrices. Ce sont les meilleures idées et on est là pour les produire et pour aider à les mettre en place. Parce que notre but est de mettre le Canada d’abord et que chaque Canadien puisse avoir une belle vie dans une maison abordable, dans des communautés sécuritaires.