Le plan incite les municipalités à réduire les taxes sur la construction tout en éliminant la taxe de vente, ce qui permettrait d’économiser 100 000 dollars par logement.

Milton (Ontario) – Le chef conservateur Pierre Poilievre a annoncé qu’en plus d’éliminer la taxe de vente sur les nouveaux logements, un gouvernement conservateur incitera les municipalités à réduire les taxes sur la construction qui permettra de réaliser des économies totales de 100 000 dollars sur un logement moyen dans les grandes villes du Canada. Pour chaque dollar d’allégement offert par une municipalité en redevances d’aménagement, un gouvernement conservateur en remboursera 50 %, jusqu’à concurrence de 50 000 dollars d’économies pour les acheteurs de logements neufs. 

Poilievre a déjà annoncé son plan d’éliminer la taxe de vente sur les logements neufs d’une valeur de moins de 1,3 million de dollars, ce qui permettra aux acheteurs d’économiser jusqu’à 65 000 dollars. La combinaison des deux politiques permettra de réduire le coût d’un logement neuf jusqu’à 115 000 dollars. Pour un logement moyen dans la région du Grand Toronto ou à Vancouver, les économies seront d’environ 100 000 dollars. Les conservateurs exigeront également des villes qu’elles divulguent leurs redevances d’aménagement et qu’elles expliquent comment le remboursement fédéral sera utilisé pour que les Canadiens puissent tenir les municipalités responsables lorsqu’elles alourdissent la bureaucratie au lieu de bâtir des logements.

« Après la décennie perdue des libéraux, qui a doublé le coût du logement, il est temps d’avoir un nouveau gouvernement conservateur qui offrira des logements abordables aux Canadiens », a déclaré Poilievre. « Les libéraux ont brisé la promesse du Canada où le travail acharné permet d’acheter un logement abordable dans un quartier sécuritaire. Les conservateurs rétabliront cette promesse en bâtissant plus, en taxant moins et en baissant les coûts pour que les acheteurs puissent économiser 100 000 dollars sur un nouveau logement. »

Les taxes et les redevances d’aménagement représentent désormais plus de 30 % du coût des nouveaux logements en Ontario et en Colombie-Britannique. À Toronto, les redevances d’aménagement sont passées de moins de 30 000 dollars à près de 140 000 dollars pendant la décennie perdue des libéraux, et dans l’ensemble du Canada, elles ont augmenté de 27 000 dollars en seulement deux ans. Ces frais gouvernementaux sont facturés aux acheteurs, transformant le rêve de devenir propriétaire en un cauchemar pour les travailleurs et les jeunes Canadiens.

Au lieu d’ éliminer les barrières bureaucratiques municipales qui augmentent les redevances d’aménagement pour financer la bureaucratie, les libéraux les ont récompensées. Après que les libéraux ont donné 471 millions de dollars à la ville de Toronto, la ville a augmenté ses redevances de 42 %, ce qui a entraîné une baisse de 39 % des mises en chantier de logements. Les villes d’Ottawa et de Victoria ont également augmenté les taxes après avoir reçu des fonds libéraux. Dans la ville de Victoria, les mises en chantier ont chuté de 55 %, même si les redevances d’aménagement ont augmenté de 258 %.

Pendant la décennie perdue des libéraux, avec Mark Carney comme conseiller économique, le coût du logement a doublé au Canada, augmentant plus rapidement que dans n’importe quel autre pays du G7. Il faut désormais plus de temps pour économiser en vue d’une mise de fonds que pour rembourser un prêt hypothécaire. Et 80 % des Canadiens pensent aujourd’hui que de devenir propriétaire n’est possible que pour les riches.

Mark Carney recycle les mêmes vieilles promesses libérales qui n’ont pas fonctionné au cours de la dernière décennie. Il affirme que ces politiques libérales rendront le logement abordable, mais sous les libéraux, les coûts ont doublé. Comme d’habitude avec les libéraux, Carney pense qu’un gouvernement qui prend plus de place est la solution. Il dit qu’il veut que le gouvernement construise des logements, mais son plan ne fera qu’ajouter de la bureaucratie à un gouvernement qui n’a pas réussi à construire quoi que ce soit et qui ne peut même pas délivrer les passeports à temps. Carney et les libéraux n’ont aucun plan pour aider réellement les gens à s’offrir un chez-soi.

« Mark Carney ne comprend pas les difficultés auxquelles sont confrontés les Canadiens moyens qui sont forcés de quitter leur communauté en raison du coût des logements et qui perdent le rêve de devenir propriétaire en raison des taxes et de l’inflation », a déclaré Poilievre. « Nous ne pouvons pas nous permettre un quatrième mandat libéral dirigé par des élites déconnectées de la réalité. Seul un nouveau gouvernement conservateur mettra les travailleurs canadiens d’abord – pour faire changement – et rétablira la promesse de devenir propriétaire en bâtissant plus, en taxant moins et en éliminant les barrières bureaucratiques. »