Poilievre veillera à ce que les ultra-riches ne puissent plus cacher leur argent à l’étranger pour éviter de payer leur juste part pendant que les travailleurs canadiens sont pénalisés par des impôts plus élevés.

Edmonton (Alberta) — Alors que les Canadiens qui travaillent fort se précipitent pour remplir leur déclaration de revenus à temps, terrifiés à l’idée de subir un audit, et écrasés par la hausse des coûts et des impôts, les libéraux aident les milliardaires et les grandes entreprises à échapper à leur juste part d’impôt. Mais au moins une personne ne s’inquiète pas de ses impôts cette année : Mark Carney.

Alors que les Canadiens ont du mal à joindre les deux bouts, Carney a caché ses fonds de Brookfield au-dessus d’un magasin de vélos aux Bermudes, l’un des paradis fiscaux les plus célèbres au monde. Selon KPMG, les Bermudes n’ont pas de taxe sur les gains en capital, sur les dividendes ou de retenue à la source, ce qui en fait l’un des paradis fiscaux les plus avantageux pour les riches du monde entier comme Carney qui veulent éviter les impôts qu’ils imposent au reste d’entre nous.

Alors que Carney conseillait à Trudeau d’augmenter les taxes et les impôts des travailleurs canadiens, il s’assurait que les bénéfices de son entreprise restaient à l’étranger, hors de portée de l’Agence du revenu du Canada (ARC). Il s’agissait de décisions calculées pour échapper aux impôts canadiens, tandis que le gouvernement Trudeau faisait pression sur les petites entreprises et les familles de la classe moyenne pour qu’elles paient leurs dépenses qui montaient en flèche.

« Au Canada de Carney, il existe un code fiscal à deux vitesses : un pour les riches comme lui, et un pour tous les autres », a déclaré le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre. « Pendant que vous vérifiez deux fois votre déclaration de revenus pour vous éviter une sanction, Carney et ses amis y échappent, puis vous taxent davantage pour compenser la différence. »

L’année dernière seulement, les libéraux, sous les conseils de Carney, ont radié 5 milliards de dollars d’impôts sur les sociétés, dont 1 milliard de dollars pour cinq entreprises seulement. Pendant ce temps, l’ARC était occupée à auditer les petites entreprises et les organisations caritatives.

Un gouvernement Poilievre mettra fin au régime fiscal à deux vitesses de Carney, qui permet aux élites de bénéficier d’échappatoires alors que les travailleurs sont soumis à des audits. 

Les conservateurs vont :

  1. Fermer les paradis fiscaux à l’étranger. Poilievre a déjà annoncé qu’il nommerait un groupe de travail qui va réécrire les règles de taxes et impôts pour les rendre plus justes, plus simples et plus faciles à administrer. Ce même groupe de travail veillera également à ce qu’on élimine les failles qui permettent à des sociétés comme Brookfield de cacher leur argent dans des paradis fiscaux à l’étranger pour éviter de payer leur juste part ici au Canada. 
  2. Rediriger les ressources de l’ARC pour qu’elles ne soient plus consacrées à l’audit et au harcèlement des propriétaires de petites entreprises et des organismes de bienfaisance, mais à la lutte contre les paradis fiscaux à l’étranger, en collectant au moins un milliard de dollars de plus chaque année auprès de ceux qui tentent de cacher leur richesse à l’étranger.
  3. Créer un site Internet pour exposer publiquement toutes les sociétés multinationales de riches qui fraudent le système fiscal et refusent de payer leur juste part. 
  4. Élargir le Programme des dénonciateurs de l’inobservation fiscale à l’étranger, en offrant aux dénonciateurs jusqu’à 20 % des fonds récupérés lorsqu’ils contribuent à dénoncer des stratagèmes fiscaux frauduleux.

« Après la décennie perdue des libéraux, les Canadiens gagnent moins, sont plus taxés, et paient des prix plus élevés pour tout. Mais les initiés libéraux bien réseautés comme Mark Carney n’ont jamais eu la vie aussi belle », a déclaré Poilievre. « Il est temps de faire changement. Mon nouveau gouvernement conservateur mettra les travailleurs canadiens d’abord – pour faire changement – en leur permettant de garder une plus grande partie de ce qu’ils gagnent, tout en s’attaquant aux paradis fiscaux étrangers pour les riches initiés. »