Poilievre annonce également qu’il approuvera la phase II de LNG Canada, ainsi qu’au moins neuf autres projets en attente du feu vert

Terrace (Colombie-Britannique) – Le chef du Parti conservateur Pierre Poilievre a annoncé qu’il allait créer une nouvelle règle « simple et rapide » pour les projets de ressources : un guichet unique, avec une simple demande et un seul examen environnemental. Poilievre a également annoncé qu’il allait approuver rapidement dix projets qui sont bloqués depuis des années dans le lent processus d’approbation fédéral. Cela inclura la phase II de LNG Canada, un projet de liquéfaction de gaz naturel de grande envergure dans le nord de la Colombie-Britannique. De nombreux autres projets seront également encouragés, tous dans le but de renforcer l’indépendance économique du Canada face aux États-Unis.

LA RÈGLE « SIMPLE ET RAPIDE » VA :

  1. Créer un « guichet unique » – Un bureau unique, appelé le Bureau de projets de ressources rapides, se chargera de toutes les autorisations réglementaires à tous les niveaux de gouvernement, afin que les entreprises ne perdent pas des années à naviguer dans le chaos bureaucratique et à coordonner plusieurs services aux processus différents. Nous allons coopérer avec les gouvernements provinciaux pour que toutes les autorisations soient centralisées dans ce bureau seulement.
  2. Une seule demande. La fin des doublons – Il n’y aura qu’une seule demande et un seul examen environnemental par projet, ce qui garantira l’efficacité sans sacrifier les normes environnementales. Au lieu de multiplier les études qui se chevauchent et retardent les projets, les gouvernements travailleront ensemble pour réaliser un seul examen efficace.
  3. Un délai d’attente maximal d’un an pour les autorisations, avec un objectif de six mois. L’objectif sera de prendre des décisions sur les demandes dans un délai de six mois, avec un délai maximal d’un an, ce qui donnera aux entreprises une certitude, réduira les retards et permettra de démarrer les projets plus rapidement. 

« Après la décennie perdue des libéraux, le Canada est plus pauvre, plus faible et plus dépendant que jamais des États-Unis, en particulier en tant que marché pour nos ressources naturelles », a déclaré Poilievre. « Ma règle « simple et rapide » permettra de libérer rapidement et en toute sécurité les ressources naturelles du Canada en approuvant rapidement les projets dont les Canadiens ont le plus besoin aujourd’hui : les mines, les routes, les terminaux GNL, les projets hydroélectriques et les centrales nucléaires, afin que nous puissions voler de nos propres ailes et tenir tête aux Américains. »

Une fois achevée, la phase II de LNG Canada doublera la production de GNL, qui passera de 14 millions à 28 millions de tonnes par an, créant des centaines d’emplois dans la construction, l’exploitation et la maintenance, et générant de nouveaux revenus pour financer les programmes sociaux dont dépendent les Canadiens. Un nouveau gouvernement conservateur abrogera également le projet de loi C-69, la loi anti-pipeline et anti-développement, et éliminera le plafond sur l’énergie canadienne qui empêcherait la mise en œuvre de la phase II de LNG Canada. Mark Carney a confirmé qu’il maintiendrait en place le projet de loi C-69 et le plafond sur l’énergie.

Les conservateurs créeront également la Corporation canadienne des opportunités pour les autochtones, qui offrira des garanties de prêt pour les projets locaux de ressources dirigés par des autochtones.

Un nouveau gouvernement conservateur examinera rapidement neuf autres projets afin de trouver les blocages et d’accélérer les décisions fédérales pour faire avancer l’industrie, faire travailler les travailleurs et faire revenir l’argent au Canada. La liste complète des projets se trouve à la fin de ce communiqué.

L’idéologie de Mark Carney et Steven Guilbeault, qui consiste à « laisser les ressources dans le sol » et qui maintient le projet de loi C-69, le plafond de production d’énergie et la taxe carbone industrielle, continuera d’étouffer le développement au Canada, entraînant des pertes d’emplois et une dépendance accrue aux importations étrangères. Carney a déclaré que « plus de 80 % des réserves actuelles de combustibles fossiles […] devraient rester dans [notre] sol ».

Le choix est clair : un quatrième mandat libéral qui maintiendra nos ressources dans le sol et nous gardera faibles et vulnérables face aux menaces de Trump, ou un nouveau gouvernement conservateur fort qui approuvera les projets, libérera notre économie, ramènera les emplois et l’argent chez nous, et mettra le Canada d’abord, pour faire changement. 

Voici quelques-uns des projets prioritaires qu’un gouvernement Poilievre travaillera avec les promoteurs et les Premières Nations à approuver :

  1. Projet d’expansion de la phase II de LNG Canada (C.-B.) : Vise à doubler la production de GNL, mais fait face à des défis d’approvisionnement en électricité et à des limitations de production liées au plafond d’émissions.
  2. Agrandissement de la mine de base de Suncor (Alberta) : Expansion d’une mine existante qui devrait produire 225 000 barils par jour de mousse de bitume. Évaluation en cours après avoir été lancée avec l’AEIC depuis 2020.
  3. Mine d’uranium Rook 1 (Saskatchewan) : Un projet d’exploitation d’uranium en phase de développement qui devrait être une source importante d’uranium à faible coût. Le processus d’approbation a débuté en 2019 et est actuellement en cours auprès de la Commission canadienne de sûreté nucléaire.
  4. Projet aurifère Springpole Lake (Ontario): Un projet de mine d’or et d’argent avec une usine de traitement des métaux sur place. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2018.
  5. Projet aurifère Upper Beaver (Ontario): Un projet de mine souterraine d’or et de cuivre. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2021.
  6. Route de raccordement du Nord (Ontario): Un projet de route polyvalente toutes saisons dans le nord de l’Ontario. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2023.
  7. Projet nickélière Crawford (Ontario): Un projet de mine de nickel-cobalt avec une usine de traitement des métaux sur place. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2022.
  8. Mine d’or et de cuivre Troilus (Québec) : Un projet de mine d’or et de cuivre. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2022.
  9. Terminal portuaire de Sorel-Tracy (Québec) : Un projet de nouveau terminal portuaire dans la zone industrialo-portuaire de Sorel-Tracy. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2022.
  10. Mine d’or et d’argent de Cap-Ray (Terre-Neuve) : Un projet de mine d’or et d’argent avec un complexe de traitement. En cours d’évaluation par l’AEIC depuis 2017.