Ce qui suit est une transcription du discours de l’honorable Pierre Poilievre du 26 mars 2025. Seul le discours prononcé fait foi.

Tout d’abord je commence en condamnant les tarifs douaniers annoncés par le président Trump. Trump doit savoir que ses tarifs vont nuire aux travailleurs américains tout comme ils vont nuire aux Canadiens. C’est une attaque contre le plus grand allié que les États-Unis a jamais eu. C’est inacceptable. Nous allons riposter.

Mais avant de me prononcer sur des mesures que nous devrions prendre, laissez-moi parler directement aux travailleurs du secteur de l’auto. Vous avez peur, vous avez une énorme anxiété. Vous vous demandez comment vous allez payer vos factures, votre hypothèque, nourrir vos enfants. Vous pensez peut-être annuler les inscriptions pour le hockey de vos enfants. Vous pensez aux conversations que vous allez peut-être devoir avoir avec vos enfants par rapport à votre avenir. Je suis ici pour vous dire que nous serons là pour vous. Nous allons nous battre pour votre emploi. Nous allons faire en sorte que dans le pire des cas où vous perdez votre emploi, vous aurez le soutien pour nourrir vos enfants et pour garder votre maison, entre temps, jusqu’à ce que vous trouviez un autre emploi avec notre aide. On va aider des entreprises à payer les factures pendant cette période d’incertitude, alors que nous essayons de nous battre contre les tarifs et de rétablir les chaînes d’approvisionnement. 

Par rapport aux Américains, il faut riposter avec des contre-tarifs qui ciblent des produits dont on n’a pas besoin et qu’on peut produire par nous-mêmes ou qu’on peut acheter outre-mer pour maximiser l’impact sur le côté américain et minimiser l’impact sur le côté canadien. En même temps, nous devrions rallier nos alliés économiques aux États-Unis : les entreprises, les syndicats et d’autres américains qui savent que faire du commerce avec le Canada est bon pour eux et bon pour nous. En mettant cette pression, je pense que les membres du Congrès et du Sénat vont devoir mettre la pression sur la Maison-Blanche pour renverser cette décision insensée. En même temps, nous sommes en train de constater qu’on ne peut pas dépendre des Américains pour le futur de notre économie. Nous sommes plus dépendants des Américains que jamais et ça nous fait mal. Il faut maintenant agir pour être indépendant, pour établir une forteresse économique qui ne dépend d’aucun autre pays individuel. 

Oui, ça veut dire abroger la loi C-69 pour bâtir des pipelines, des usines de gaz naturel, des meilleurs ports, des mines, des usines pour l’exportation outre-mer. Il faut favoriser le libre-échange entre les provinces, il faut couper les taxes et impôts pour rendre nos entreprises plus compétitives et ramener le demi-billion de dollars que nous avons perdu aux Américains au cours de la dernière décennie. C’est comme ça qu’on va reprendre le contrôle et relancer notre économie. 

Maintenant, ce n’est pas le temps pour la faiblesse, c’est un temps pour la force. C’est un temps pour être uni à travers le Canada afin de défendre notre peuple contre ces menaces injustifiées et injustifiables. Et je serai là pour les travailleurs, pour notre avenir, pour le Canada d’abord pour faire changement.